>
Critique de beckygirly
Dans ce 4ème tome l'histoire s'approfondie mais peine à se noircir, tandis que les enjeux sont un peu lâchés de façon brouillonne. L'intrigue est parfois noyée dans un lot de monstres qui se sont multipliés considérablement, donnant un aspect trop répétitif à l'histoire. Si le concept de reprendre le labyrinthe de Dédale est très intéressant et très bien remis au goût du jour, j'ai trouvé que Riordan jouait sur la facilité et restait parfois trop dans le superficiel. Notamment avec la bataille, une partie très importante dans l'histoire qui ne m'a pourtant pas entraînée dans un flot de peur et d'appréhension. Cela est du également au fait que Riordan ne se mouille pas vraiment avec les personnages, ne les mettant que partiellement en danger. Seuls des gens qu'on ne connaît pas meurent, les gentils héros sont toujours sauvés in extremis. Il y a un côté bancal aussi dans le changement d'avis de deux personnages qui finissent comme par hasard par venir aider la colonie.
L'histoire reste quand même sympathique et se dévore toujours malgré tout. Les dieux sont remis en questions, ils sont présentés sous un jour négatif. On comprend ainsi la motivation de certains à se détourner d'eux pour s'allier à Cronos, même si je trouve cela excessif. Au final, les héros ne se battent plus vraiment pour l'Olympe, mais bien pour leur survie et celle de la terre, de leur époque.
Les personnages se développent un peu: Percy évolue légèrement, Annabeth est chiante, Rachel est excellente, Grover change... mais le mieux réussi reste Nico, qui a mûri grâce ou à cause de ses pouvoirs. On sent ses faiblesses, ses émotions qui sont très bien dépeintes. Contrairement aux autres, il est moins caricatural.
Au final, ce tome, bien rythmé, avec beaucoup d'actions, ne donne pas tout son potentiel. Il faut attendre la fin pour que les choses deviennent plus noires et se rapprochent d'un vrai combat entre les deux camps opposés. Avec la nouvelle forme de Cronos, Riordan promet malgré tout un tome 5 qui devrait être épique dans sa conclusion.
L'histoire reste quand même sympathique et se dévore toujours malgré tout. Les dieux sont remis en questions, ils sont présentés sous un jour négatif. On comprend ainsi la motivation de certains à se détourner d'eux pour s'allier à Cronos, même si je trouve cela excessif. Au final, les héros ne se battent plus vraiment pour l'Olympe, mais bien pour leur survie et celle de la terre, de leur époque.
Les personnages se développent un peu: Percy évolue légèrement, Annabeth est chiante, Rachel est excellente, Grover change... mais le mieux réussi reste Nico, qui a mûri grâce ou à cause de ses pouvoirs. On sent ses faiblesses, ses émotions qui sont très bien dépeintes. Contrairement aux autres, il est moins caricatural.
Au final, ce tome, bien rythmé, avec beaucoup d'actions, ne donne pas tout son potentiel. Il faut attendre la fin pour que les choses deviennent plus noires et se rapprochent d'un vrai combat entre les deux camps opposés. Avec la nouvelle forme de Cronos, Riordan promet malgré tout un tome 5 qui devrait être épique dans sa conclusion.
