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Critique de patriciabiron


Céleste Ibar a dû quitter la BRI et Paris après une violente agression dont elle garde des cicatrices apparentes. Après une arrivée remarquée à la PJ de Nantes, qui n'a pas été du goût de sa nouvelle hiérarchie, cette capitaine chevronnée est envoyée constater un suicide . On lui adjoint un jeune brigadier qui ressemble à une gravure de mode. La victime est une riche industrielle que ses proches décrivent comme respectable, bienveillante, dévouée et aimée de tous.

Mais ce suicide, loin d'être une affaire banale, soulève quelques doutes.
Céleste, accompagnée de son playboy de brigadier, décide de gratter le vernis pour découvrir si la victime est bien la Madone qu'on leur a vendue.

Et c'est compliqué quand les personnes interrogées, amis et connaissances de la victime, sont peu loquaces, certaines pour protéger leur bienfaitrice, les autres pour protéger leurs propres intérêts et surtout leurs secrets.

L'autrice que je lis pour la première fois nous offre une enquête policière bien ficelée, minutieuse, et minutée. Parfois ralentie par les résultats surprenants des investigations, elle se relance soudain à coup de rebondissements inattendus. Les portraits dressés sont bien fouillés et les personnages se dévoilent peu à peu. Certains changent de posture en cours de route. L'ambiguïté est perturbante. Autant le dire, l'étiquette « suspect » a changé plusieurs fois de tête. Perso je me suis très vite attachée à Céleste et Ithri dont l'efficacité et la complémentarité ont déjoué les pronostics.

Les porte voix de ce roman sont des femmes sur des thématiques telles la violence, le pouvoir et l'emprise. Je vous rassure, tous les hommes ne sont pas des méchants. Belle découverte avec ce roman qui m'a accrochée du début à la fin.
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