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Critique de balarasse


C'est toujours un plaisir de lire Cicéron, son style est clair et sa philosophie accessible.

Ce livre contient deux réflexions; l'une sur la souffrance physique, l'autre sur la souffrance morale.

Chacun des textes appuie son raisonnement sur des exemples et des critiques des modèles de pensée stoïcien et épicurien.

La souffrance physique est-elle le pire des maux ? Peut-être pas autant que le déshonneur (pour un patricien).
Comment mieux supporter cette douleur ? Quelle part l'habitude et le mental peuvent jouer ? Pourquoi les enfants spartiates ne bronchent-ils pas quand ils se font mal ?

Concernant la douleur morale, Cicéron nous invite à différencier la douleur réelle de la douleur par anticipation.
Cette dernière est virtuelle et n'a donc pas de raison d'être.
La douleur morale venant de notre ressenti, ce qui la sujette à notre subjectivité. Même si c'est difficile en pratique, c'est une bonne nouvelle car on peut l'atténuer grâce à notre volonté.

Fait amusant, il est beaucoup question de la dépression, trouble que les médias nous présentent comme un mal moderne.
L'Épicurisme en prends pour son grade et se fait tourner en dérision.

Une lecture brève et agréable pour une philosophie pragmatique.
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