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Critique de okka


okka
22 novembre 2016
En lisant cet intégral non censurés de Solomon Kane bien des années après avoir vu le film. Lors de la lecture j'avais l'écho de la voix de Solomon dans le film : grave et sonore, faisant hésiter les plus féroces de ses ennemis.
J'adore ce genre de héros humain sans super pouvoir, un peu à la Batman, ou à la Rorschach. Sans gadget, ni masque et paillette. Sobrement habillé, comme on peut le voir sur la 1 ère de couverture. Il est armé de deux lourds pistolets, d'une dague et d'une rapière. Puis il recevra par N'Longa, un magicien Africain, un bâton-vaudou refermant une puissante magie d'un temps ancien, cela ne lance pas d'éclair mais reste tout aussi puissant pour vaincre des créatures maléfiques.

Il est un humble puritain, qui a lui-même souffert de la monstruosité des hommes ; directement sur des galères à ramer, torturé par l'Inquisition, en combattant les criminelles qui ne cherchaient pas rédemption. Et indirectement en voyant et ressentant la souffrance d'innocentes victimes, violenté, torturé, mutilé, violé, et laissé morte ou à demi-morte.
Faisant justice en tuant ces monstres d'humains qui nous ressemblent, et ainsi venger leurs victimes et protéger les futurs victimes. On pourrait penser qu'il est fou, un psychopathe, voir un « paranoïaque » comme le dirait Robert E. Howard, et que s'il vivait à notre époque actuelle il pourrait être injustement enfermé en faisant justice pour ses pauvres gens. Il n'a compagnie que lui seul, mais il n'est pas indifférent aux autres. Même s'il est froid dans ses mots il peut se montrer d'une douceur insoupçonnée. Il sait ce qui est bien et mal, cette notion-là que beaucoup n'ont pas. En lui manquent les mots pour expliquer tout cela, son vécu et son ressenti… mais de toute manière peu de gens le comprendraient.

Solomon mange et dors peu, car ce qui le nourrit est d'assouvir son but. Sa quête de justice n'a pas de fin car le mal est dans l'être humain.
Nous suivons ses aventures de l'Europe à l'Afrique, dans un univers fantastique, maléfique de démons, de monstres, de morts-vivants, dans le XVIe siècle.

Gary Gianni illustre parfaitement la couverture ainsi qu'à l'intérieur les nouvelles par ses dessins en noir et blanc donnant de l'ambiance au récit.
Pour ceux aimant les héros justicier, et la fantasy, je vous conseille de le lire 📖.
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