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Critique de caryatide


L'inspecteur Alan Banks s'ennuie de ses enfants. Son fils est parti à l'Université pour poursuivre ses études; Sa fille est toujours là, mais alors que l'année précédente elle adorait parler histoire et philosophie avec lui, elle n'a plus en tête que maquillage et petits amis et ce ne sont pas des sujets qu'on aborde avec son père.
En face de lui Brenda Scupham : sa fille de 7 ans vient d'être enlevée : un couple bien habillé et parlant bien s'est présenté en prétendant être des travailleurs sociaux et, quand ils ont dit qu'ils emmenaient la petite pour "approfondir l'enquête" elle n'a pas réagi. Elle ne l'a jamais revue. Et elle est bien obligée d'admettre qu'elle n'a jamais aimé cette enfant, qu'elle l'a toujours considérée comme une gêne et que si elle l'a laissée partir si facilement c'est qu'elle pensait qu'elle serait mieux ans une autre famille où on s'occuperait mieux d'elle.
C'était l"enfant du Mercredi", dit son institutrice à Banks en conclusion de leur entretien. L"enfant du Mercredi", dans la comptine qu'on fait chanter aux petits pour qu'ils retiennent le nom des jours de la semaine, est "toujours triste".
Evidemment il faut faire vite, retrouver l'enfant.
Mais plus Banks en quête plus il lui semble que la préparation de l'affaire, les soins pris pour la mener à bien ont été importants. Pourquoi ? Il n'y a pas eu de demande de rançon : la mère vit d'allocations dans un quartier HLM. Alors pour quoi Gemma, c'est la question que l'inspecteur se repasse en boucle? Pourquoi enlever la petite fille insignifiante d'une mère sans intérêt ?
Une enquête difficile pour l'inspecteur et pour moi une question : pourquoi ce livre publié en 1992 n'a toujours pas été traduit ?
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