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Critique de bilodoh


Fin de série dans laquelle Rel n'est chargé de rien de moins que de planifier la fin du monde!

On retrouve les personnages qu'on a connus dans les autres tomes, on retrouve les enfers et leur complexité, mais j'ai été un peu déçue par cette fin qui laisse beaucoup de place aux amours et au sens de l'univers.

L'amour, des amours tout à fait au goût du jour, puisque Rel est bisexué, il possède à la fois les attributs des deux sexes. Bien que profondément amoureux de son épouse, pendant qu'il est exilé sur l'île, il sera l'amant de son meilleur ami. Faire l'amour, on en parle beaucoup dans le roman, mais de plus émotionnelle qu'explicite, comme un moyen de travailler ensemble efficacement, d'atteindre une communion de pensée.
« Disons plutôt que j'ai besoin de t'aimer pour te conduire là où tu veux. Voilà pourquoi Shaskath avait été l'amant fantomatique de la sorcière Anar Vranengal. Son alliance avec elle devait avoir une dimension érotique pour s'avérer puissante et efficace. » (Alire, p.235)

Quand à la réflexion métaphysique, j'avoue m'être un peu perdue dans les méandres du vrouig et du tranag...
« Il fallait ce degré ultime d'amour et de contemplation, où la complexité de l'univers devient danse enivrante à laquelle on est entraîné, pour trouver le sens caché, la verdoyante profondeur de Haztlén, dont le corps est vrouig et le regard tranag. Tranag est conscience organisatrice, l'axe rougeoyant du sorbier, tandis que vrouig est la texture même des choses, vert et vivant comme l'océan. » (Alire, p.126)

Au final, une lecture plus ardue, conclusion d'une série de fantasy qui sort de l'ordinaire.
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