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Critique de Diabolau


Je ne connaissais Ferrandez que pour ses (excellents) "carnets d'orient", et je ne connaissais pas Rodolphe, et voilà ce que j'appelle une excellente surprise !
À travers une demi-douzaine d'histoires courtes qui nous font voyager des coursives d'un paquebot transatlantique au Rio de Janeiro des années 60, en passant par l'Amérique des années 20, le Paris des années 30 et l'Allemagne hitlérienne, on suit les tribulations d'un escroc particulièrement culotté surnommé "le vicomte", sur la bagatelle de 48 ans de carrière, de 1912 à 1960.
Ah, l'escroc ! Fascinant par sa créativité, son toupet et son aplomb, le personnage en a fait couler des litres d'encre, mais aussi défiler des kilomètres de pellicule.
Ici, on n'hésite pas à jouer à fond sur l'image de l'aristocrate des truands qui est celle que l'on attribue souvent à l'arnaqueur, mais sapristi, les coups sont tellement bien montés (et probablement aussi très documentés, quand on lit les notes de bas de page), qu'on pardonne sans peine aux auteurs cette petite caricature.
Et la fin, même si je l'avais devinée, est juste magique !
Le seul reproche que je ferai à cette BD, en définitive, sera d'être en noir et blanc. Bon sang, une histoire pareille méritait largement un peu des couleurs de ce XXème siècle qu'elle traverse avec brio !
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