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Critique de Villoteau


Les mutineries de 1917 sont généralement expliquées par l'échec de l'offensive Nivelle et si aujourd'hui la ville de la Roche-sur-Yon a une basilique du sacré-coeur, elle le doit à l'affolement des édiles catholiques du département de la Vendée devant l'hécatombe annoncée après ces vaines attaques. L'idée de percée était trop ambitieuse mais si elle avait réussi même partiellement (en étant mieux préparée) la victoire aurait bien moins due à l'aide américaine. Visiblement nombre d'hommes politiques étaient dubitatifs devant les chances de succès et il semble que l'importance des pertes fut grossie par des généraux rivaux de Nivelle. La chose qui apparaît de façon évidente est qu'avant l'arrivée de Clemenceau à la tête du gouvernement, les relations entre l'état-major et les ministres sont déplorables. On relèvera que l'accès de Nivelle à la tête des armées françaises est due à ses succès à contenir l'ennemi à Verdun. Victime de l'opprobre générale, le général Nivelle perdit dans l'esprit public la qualité même partielle d'avoir contribuer à la résistance victorieuse des soldats français dans cette ville symbole. L'on sait que c'est le général Pétain qui s'attribua les seuls mérites de cette oeuvre et cet ouvrage permet de bien relativiser les qualités du Pétain de 1917-1918.
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