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Critique de Nastasia-B


Cinquième tome du roman au long cours « Les Hommes de Bonne Volonté », Les Superbes marque un heureux sursaut après deux volumes à mes yeux un peu plus ennuyeux (Les Amours Enfantines & Éros de Paris).
Ici on s'enfonce plus dans l'univers de certains personnages, en l'occurrence, l'agent immobilier Haverkamp, la femme du président du cartel pétrolier Marie de Champcenais, son amant et homme de main du cartel Roger Sammécaud ainsi que le politicien ambitieux Gureau.
Le travail de persuasion et d'investigation d'Haverkamp, la chance et le hasard mêlés au flair et à l'énergie d'entrepreneur le tout visant à faire grossir et asseoir la réputation de son agence est réellement intéressant, de même que la stratégie politique de Gureau qui s'appuie sur les syndicats pour tendre vers le pouvoir.
Ce qui est également beaucoup plus intéressant qu'aux volumes précédents, c'est qu'on voit apparaître les liens qui unissent ces différents personnages : Marie s'enfonce de plus en plus crânement dans l'adultère tout en confiant des secrets intimes à Sammécaud, celui-ci avait soudoyé Gureau en lui offrant la direction d'un journal, Gureau se sert de ce journal comme machine de guerre politique, Haverkamp s'offre une page de publicité dans ce même journal pour toucher un public important, etc.
Peu à peu, on sent monter l'immense mayonnaise sous le fouet expert de Jules Romains et s'il est vrai que j'avais légèrement flanché après les numéros 3 et 4, ce cinquième tome m'a vraiment redonné envie de poursuivre l'aventure de la lecture des Hommes de Bonne Volonté, roman-fleuve par excellence où il faut parfois savoir s'accrocher pour rester à flot, mais quand il y a des rapides, que c'est bon !

À suivre…
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