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Critique de luxinlisbon
Lu dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de poche 2022
Je garde un avis mitigé sur cette lecture, qui m'a quand même duré 3 semaines. Heureusement, les chapitres sont courts et traitent chacun d'une essence (fleur, arbre, résine...).
D'un côté, je suis une fan absolue du roman "Le parfum", et certains termes et ressentis m'ont rappelé des souvenirs. J'ai particulièrement aimé le chapitre sur la lavande, forcément, d'autant plus que j'étais en vacances dans les Alpes peu de temps après.
De l'autre, j'ai été gênée par certains aspects : difficile de ne pas voir que l'auteur, blanc et aisé, s'émerveille devant les paysans "du bout du monde" chez qui il se fournit en matières premières. On a littéralement des passages sur les enfants qui jouent avec un bâton et un bout de ficelle. Comment écrire des paragraphes entiers sur un merveilleux flacon de parfum (après recherche, il vaut 400 euros pièce), alors même que les artisans du début de chaîne vivent dans la misère ? Que les ressources s'amenuisent à force de piocher pour satisfaire la clientèle? Et que l'auteur prend l'avion un nombre incalculable de fois, parfois seulement pour visiter une exploitation ?
Pour moi, c'est un essai un peu "hors sol", plein de privilèges et qui ne m'a pas forcément touchée.
Je garde un avis mitigé sur cette lecture, qui m'a quand même duré 3 semaines. Heureusement, les chapitres sont courts et traitent chacun d'une essence (fleur, arbre, résine...).
D'un côté, je suis une fan absolue du roman "Le parfum", et certains termes et ressentis m'ont rappelé des souvenirs. J'ai particulièrement aimé le chapitre sur la lavande, forcément, d'autant plus que j'étais en vacances dans les Alpes peu de temps après.
De l'autre, j'ai été gênée par certains aspects : difficile de ne pas voir que l'auteur, blanc et aisé, s'émerveille devant les paysans "du bout du monde" chez qui il se fournit en matières premières. On a littéralement des passages sur les enfants qui jouent avec un bâton et un bout de ficelle. Comment écrire des paragraphes entiers sur un merveilleux flacon de parfum (après recherche, il vaut 400 euros pièce), alors même que les artisans du début de chaîne vivent dans la misère ? Que les ressources s'amenuisent à force de piocher pour satisfaire la clientèle? Et que l'auteur prend l'avion un nombre incalculable de fois, parfois seulement pour visiter une exploitation ?
Pour moi, c'est un essai un peu "hors sol", plein de privilèges et qui ne m'a pas forcément touchée.
