Le mariage parfait

Elle, avocate pénaliste, la meilleure. N'est jamais à la maison, bosse même le dimanche, dans son cabinet.
Lui, écrivain raté, en mal d'inspiration, totalement immature. Elle lui a offert une maison au bord d'un lac, pour qu'il écrive tranquillement, dans un décor de rêve.
Ils sont mariés depuis dix ans. Chacun mène sa vie, tout en se jouant mutuellement la comédie du grand amour.
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Chacun prend la parole à tour de rôle, ça donne du rythme, on ne s'ennuie pas.
L'auteure lance des pistes, on saisit chaque perche tendue, on cogite : oui / non / mais ...
Et puis les invraisemblances s'accumulent et ça devient franchement pénible d'être pris pour des c*** à ce point - je pense à tous les vices de procédure : ce type censé être tenu à distance et qui déboule au commissariat & en prison, cette mère qui s'immisce partout, ces interrogatoires bizarres auxquels assiste n'importe qui, ce bracelet électronique qui ne permet pas de localiser le prévenu...
Pas besoin d'être expert en droit pénal américain pour sentir l'enfumage.
Alors évidemment, avec ce manque de sérieux, l'intrigue perd beaucoup d'intérêt : à quoi bon attendre un dénouement si tout est aussi bidon ?
Et en effet, on n'est pas déçus de l'arnaque, c'est encore pire que ce qui précède ! Oui, on est surpris, mais au prix d'un ramassis de duperies.
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Plus jamais cette auteure !
Boîte à livres, illico ; en prêtant ce polar à des proches, j'aurais l'impression d'insulter leur intelligence.