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Critique de Lascase


Voilà un livre qui devrait être une lecture obligatoire pour la jeune génération tant il nous guide sur le chemin d'une réflexion factuelle et non téléguidée par une émotion contagieuse et rarement efficace.

Sur divers plans, notre monde s'améliore. Les journalistes se plaisent à mettre le stylo dans la plaie afin de témoigner là où règne le mal, le désordre, le chaos, ce qui en soi est leur job car qui lirait les aventures de la famille Adam où tout le monde s'aime dans une vie sans problème. Mais ne nous laissons pas guider par l'émotion dans une dramatisation d'un monde qui irait à la dérive par rapport à un doux passé où nous vivions dans la joie et l'allégresse.

Non, il n'est pas si mauvais qu'il n'en a l'air ce monde parcouru par 8 milliards d'humains, il y a énormément de choses à faire, à résoudre, à penser mais c'est une ode d'encouragement plutôt que l'inverse.

Ce livre est facile à lire car il est illustré de petits exemples éclairants. Il nous éloigne du bruit des nouvelles dérisoires et nous aide à comprendre le monde dans ses axes essentiels sans nier les problèmes majeurs qui ne peuvent être ignorés.

Le livre a été écrit en 2016 et l'auteur avait bien perçu qu'une pandémie de grippe était un risque prégnant. Bonne nouvelle, celle-ci est derrière nous ! ( on l'espère ! ) Il évoque le risque d'un effondrement financier, d'une guerre mondiale, de la pauvreté extrême et du réchauffement climatique. Pour ce dernier risque dont la presse nous fait l'écho à chaque heure du jour , il revient sur l'importance d'agir hors panique. Il nous rappelle qu'à vouloir traumatiser la population en exagérant et en dramatisant, le risque existe de déconnecter le monde de cette réalité. Il faut s'y mettre avec clairvoyance et détermination mais sans tomber dans la précipitation émotionnelle extrême.

Je ne vais pas résumer un livre qui déborde de sages conseils. Il rappelle qu'en 1966 , 45% de la population mondiale vivait sous le seuil de pauvreté alors que nous sommes à 9% aujourd'hui. On ne peut séparer un occident riche avec un reste du monde pauvre. Il détermine 4 niveaux de vie , de 1 à 4 et démontre qu''à regarder de haut ( ceux qui lisent le livre sont à priori de niveau 4 ) on en oublie les différents étages en mettant le reste du monde dans le même sac ! Or 80 % des humains ont accès à l'électricité , on aurait tendance à l'oublier.

Sans nous bercer d'illusions d'une terre bisounours peuplée de gentils humains, je recommande cette petite pépite qui nous aidera à prendre du recul. "Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre..." mais cela y contribue quand même !
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