AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Elamia


Ce livre marque le début d'une fresque dense et captivante. Malgré son nombre impressionnant de pages, l'immersion dans ce récit se fait sans effort et avec une grande fluidité. L'écriture, ou du moins, la traduction, est soignée et malgré sa simplicité apparente, offre de nombreux détails, ainsi qu'un vocabulaire précis et technique.

Ce premier tome n'est qu'un faible aperçu du destin de Kvothe. Il ne s'agit que de la première journée des chroniques d'un tueur de roi, qui relate l'enfance miséreuse et l'adolescence périlleuse de Kvothe.
Pour l'instant, le « tueur de roi », n'a pas encore fait son apparition. La suite « La peur du sage » promet d'être riche en surprises et révélations.

J'ai apprécié Kvothe, un personnage aux multiples facettes : orphelin, enfant des rues, voleur, apprenti magicien talentueux, grand romantique et surtout, grand maladroit. Toutefois, c'est le Kvothe adulte qui me tarde de suivre. Aubergiste discret, on a du mal à imaginer que sa vie fut aussi bien remplie et qu'il ait acquis une aussi grande popularité.

Le scénario souffre de nombreuses longueurs, notamment, l'apprentissage de Kvothe à l'université m'a semblé interminable, répétitif et manquant cruellement d'originalité : des erreurs commises bêtement, des punitions injustes et la gueguerre avec Ambrose, rien de très surprenant de ce côté là. Heureusement que le récit s'articule en deux temporalités, les scènes à la Pierre Levée en compagnie du scribe Chroniqueur et de Bast sont celles que j'ai préférées.

Avec ce livre, j'ai baigné dans plusieurs ambiances : un petit côté Cercle des poètes disparus avec le niveau d'exigence de l'université, une atmosphère à la Harry Potter avec l'apprentissage de la magie, et la recette façon le trône de fer pour le côté impitoyable de certains personnages.

Malgré quelques petites longueurs, il est difficile de ne pas être happée par le récit de Kvothe, aussi dramatique que palpitant.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}