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Critique de morin


700 pages pour un premier roman c'est sans doute trop. Ce n'est pas une exception. Dans un premier livre les auteurs veulent souvent dire tellement de choses qu'ils débordent un peu de leur sujet au risque d'ennuyer le lecteur.
"L'improbabilité de l'amour" fait un peu partie de ces premières oeuvres : trop de personnages, dont la présentation , surtout celle des personnages secondaires, est un peu longue. le lecteur entre vraiment dans l'histoire qu'aux deux tiers de l'ouvrage environ.
voilà, j'en ai fini avec le côté négatif , vive le côté positif !

Passées les 200 premières pages , je me suis passionnée pour l'histoire : Annie, dont la vie notamment amoureuse est en berne achète dans une brocante un petit tableau , style XVIIIe siècle. Poussée par sa mère elle le présente à des spécialistes. Elle est embauchée comme cuisinière chez un marchand d'art à la recherche d'un tableau de Watteau....
les personnages principaux sont :
- le tableau de Watteau, inventé par l'auteur, mais dont les réflexions sur l'art, les amateurs et les "spéculateurs d'art" sont fort intéressantes,
- Annie et son amoureux "transi"; ils sont sympathiques, on souhaite qu'ils s'aiment,
- Rebecca et son père Memling qui, même avant de connaître leur véritable histoire, sont particulièrement antipathiques.
Parmi les personnages secondaires :
- Evie qui, pas totalement noyée dans l'alcool, a senti que le tableau acheté par sa fille avait sans doute une petite valeur,
- Vlad et Barty, les passages les concernant sont instructifs sur les nouveaux riches, faux amateurs d'art mais amateurs de reconnaissance, leur fortune étant leur principal atout.

Comme Mariech je trouve que la comparaison en quatrième de couverture avec "le chardonneret" est une erreur. En effet en dehors du fait que l'un des personnages de ces deux romans est un tableau, les histoires racontées ensuite n'ont rien en commun.
Merci à Babélio et aux éditions Belfond de m'avoir fait connaître une nouvelle auteure.



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