La trouvaille, c'est de faire parler le tableau tant convoité.
L'intérêt, c'est de bénéficier de l'immense érudition de la directrice de la National Gallery.
L'amusement, c'est de voyager dans la mode de l'art, tel un sequin dans la bourse des riches.
Le plaisir, c'est de sourire aux portraits féroces d'une intelligentsia composite, généralement ignare en matière d'art.
La surprise, c'est de dresser la table d'un fastueux dîner façon Louis XIV : quatre services de chacun sept plats différents.
La louange, c'est de saluer une écriture profuse, débordante à l'excès, rebondissante à retard.
Mon tout, c'est d'en avoir eu pour mon intention, allier l'utile à l'agréable.
L'art -son histoire, pas ses oeuvres- est mis à la portée du peuple, voilà qui aide à magnifier la beauté malgré le virus ambiant de la possession et du paraître. Un directeur de musée viennois déplorait récemment les valeurs indécentes de certaines oeuvres acquises à des prix déments, tendance néfaste à la politique muséale mondiale.
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