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Critique de brigittelascombe


Au grand théâtre de la vie, on joue souvent le rôle qui nous est imparti, on ne montre que certaines facettes de notre personnalité. Une fois mort, ceux qui restent jugent,évaluent, analysent,discréditent ou réhabilitent la relation.
Sur la scène comme au ciel est le dernier volet d'une suite romanesque (et autobiographique) sur les origines de Jean Rouaud (qui a obtenu le prix Goncourt général en 1990 pour Les champs d'honneur qui commençait la série par la figure du grand-père). Cet ultime tome évoque la mère, Annick, récemment disparue de leucémie.
Jean Rouaud parle d'elle et la fait parler tour à tour, pour en brosser un portrait mi-tendre, mi-sec, pour évoquer ses souvenirs d'enfant et ses souvenirs à elle d'épouse et de femme, pour revenir sur ses écrits relatifs à sa famille, pour comprendre les non-dits et la comprendre elle, pour revenir sur les périodes douloureuses de la maladie et du deuil, pour lui parler enfin, à elle et à "son grand Joseph", "son homme unique" dont elle était "le petit loup chéri".
Sur la scène comme au ciel: le livre pudique d'un fils "déboussolé" qui s'adresse à "ses deux piliers réunis par delà la mort".
Emouvant!
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