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Critique de Klausinski


Il est facile de critiquer Rousseau pour la misogynie qui paraît dans la dernière partie du livre, au sujet de Sophie. À ce moment, bien sûr, le livre devient pénible, et, pour des yeux modernes, on se trouve bien loin des audaces de la première partie. Mais il n'importe, car ce début rachète amplement cette fin. Les idées de Rousseau en matière d'éducation étaient tout à fait originales pour son époque, il accorde à l'enfant une liberté qu'on lui refusait alors, bien sûr qu'elle lui sera profitable si elle est encadrée, si elle reste sous la surveillance d'une personne au jugement sûr. Les anecdotes qu'il cite, les exemples, les stratagèmes, les remarques sur les raisonnements qui sont à la portée ou non d'un enfant, tout cela est convaincant et d'un grand intérêt. de même, la partie sur la religion, la fameuse profession de foi d'un vicaire savoyard, qui apparaît vers le milieu du livre est un sommet de rhétorique et d'une subtilité, d'une intelligence et d'une sincérité qui conduit à se questionner, que l'on soit athée ou croyant. Pour toutes ces raisons, ce livre est très précieux. J'en relirai volontiers des passages.
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