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Critique de Gustaveminda


Le lecteur du "Clan Spinoza" devra être d'abord un lecteur de Spinoza, ou du moins un amateur sérieux d'histoire de la philosophie, sans cela ce faux roman ne l'emportera pas. le professeur Maxime Rovere, excellent spécialiste, plutôt que d'écrire un essai tendant à reconstituer l'univers intellectuel de l'Amsterdam du XVIIe siècle, ou une biographie du philosophe, s'est piqué d'écrire un roman. Il le fait sans grâce, sans invention, c'est-à-dire qu'il intercale ses données documentaires d'éléments prosaïques – les personnages boivent et se soulagent très souvent, entre deux réflexions sur la l'existence de Dieu – et qu'il transpose les discours philosophique au discours direct. Mais est-ce que cela suffit pour faire oeuvre de romancier ? Certainement pas. Cela trahit même une vision très pauvre de l'art du roman.
Je lis Spinoza, j'étudie Spinoza. Je lis "sur" Spinoza, et je voulais connaître les circonstances dans lesquelles il a vécu et écrit. En cela, oui je suis servi. Mais je me serais bien passé de cette forme indécise et de cette simili invention.
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