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Critique de NicolasFJ
"eleanor & park" n'est pas une romance, c'est un cri d'amour qui reste en travers de la gorge, les dents serrées, les poings serrés. Un amour adolescent qui ne suit aucune règle, qui brise les clichés et les étiquettes.
Le style faussement simple de l'auteure nous amène à vivre chaque tremblement et chaque regard de ces ados gênés, fébriles, ultra-tactiles et vibrants.
Certains passages m'ont rappelé John Hughes (The Breakfast Club, Rose bonbon...) et Wonder (quand le besoin d'aimer et d'être aimé se heurte au regard des autres).
J'ai également énormément replongé dans mes années lycées, quand j'étais comme Park, la tête baissée dans le bus, le walkman vissé sur les oreilles, solitaire mais jamais seul, priant pour que personne ne me remarque, que personne ne s'assoit à côté de moi, bien caché sous ma carapace.
J'ai adoré aussi l'univers musical dont les paroles ajoutent énormément au roman (I am human and I need to be loved...) auxquelles j'aurai ajouté un peu de Coil (Don't be alarmed, it will not harm you, it's only lightning, teenage lightning) - sauf qu'il n'était pas sorti à l'époque, arf.
Bref, un roman que j'ai dévoré, replongé dans mes propres souvenirs, et dans ceux plus frais des deux protagonistes qui ont pris rapidement corps et vie, comme deux amis qu'on doit quitter en refermant le livre, deux amis à qui on a jamais osé adresser les parole.
Punaise !
Le style faussement simple de l'auteure nous amène à vivre chaque tremblement et chaque regard de ces ados gênés, fébriles, ultra-tactiles et vibrants.
Certains passages m'ont rappelé John Hughes (The Breakfast Club, Rose bonbon...) et Wonder (quand le besoin d'aimer et d'être aimé se heurte au regard des autres).
J'ai également énormément replongé dans mes années lycées, quand j'étais comme Park, la tête baissée dans le bus, le walkman vissé sur les oreilles, solitaire mais jamais seul, priant pour que personne ne me remarque, que personne ne s'assoit à côté de moi, bien caché sous ma carapace.
J'ai adoré aussi l'univers musical dont les paroles ajoutent énormément au roman (I am human and I need to be loved...) auxquelles j'aurai ajouté un peu de Coil (Don't be alarmed, it will not harm you, it's only lightning, teenage lightning) - sauf qu'il n'était pas sorti à l'époque, arf.
Bref, un roman que j'ai dévoré, replongé dans mes propres souvenirs, et dans ceux plus frais des deux protagonistes qui ont pris rapidement corps et vie, comme deux amis qu'on doit quitter en refermant le livre, deux amis à qui on a jamais osé adresser les parole.
Punaise !
