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Critique de amichon


Allez, je tente la critique évolutive. Je n'ai lu qu'un quart du livre, j'ai failli arrêter là, ce qui ne m'était arrivé qu'avec mon premier - et dernier - SAS. Mais je m'accroche. Cependant, pour compenser, je donne une première impression.

Eh bien, c'est consternant. On hésite à quoi donner la palme de la médiocrité :

Le style de rédac de CM1, la vulgarité et la platitude des dialogues, la bêtise et la puérilité de l'héroine (en plus, c'est à la première personne), l'invraisemblance de l'histoire, la paresse des descriptions, l'empilement des clichés jusqu'à la nausée, le convenu simplet de la romance ?

Il ne reste plus qu'à passer en mode OSS117-Dujardin, prendre toute cette bouillie au second degré et essayer de terminer cet opus paresseux et négligé en souriant.

La suite va-t-elle se révéler d'une meilleure eau ? Nous verrons une fois arrivé au terme de ce "machin".
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Ca y est, je suis arrivé au bout.
Bon, je crois que le mieux est que vous jugiez par vous même, alors je vous ai fait un petit résumé du livre en 20 citations. Pour avoir la totalité des orgasmes, des putain, chier, couilles, et joli tir, se reporter au texte.
Bien qu'on puisse croire que la traduction serait responsable de la ruine du "style", je précise que ce titre a été "rédigé" en français québequois, et tout est "d'origine".
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"Je ne peux pas vraiment me plaindre: j'ai quand même raflé un petit orgasme, aujourd'hui.
Pour fêter ça, je compte m'empiffrer d'un burger extra bacon!

— On a du vernis qui fait chier, aussi. Avec un laxatif intégré, me propose-t-elle bêtement.
— C'est toi qui fais chier! m'énervé-je.

Tuer les méchants, ça ne me gêne pas, mais là, on allait juste récupérer une formule. Ça m'aurait fait chier de tuer quelqu'un sans raison

Pendant une dizaine de jours, je ne fais rien. Je végète sur mon canapé, je commande de la bouffe, je m'entraîne au gymnase de l'immeuble où je loue mon appartement et je dors. 'est difficile d'avoir des passe-temps quand on aime peu les foules.

Je préfère... faire du sport, regarder la télé et jouer à des jeux vidéo.

Son rire est joli. J'adore ça.

Kostia, ton heure est venue! gueulé-je.
J'attends qu'il relève la tête vers moi. Qu'il me reconnaisse. Je veux qu'il voie mon visage quand il va crever.
«Mais tire!»
D'un geste, il appuie sur un bouton avant de me sourire.
— Trop tard, Evelyne. Si tu me tues, tout va péter dans vingt minutes.
«Le con!»
— Luna? demandé-je.
«J'arrive!», crie-t-elle dans mon oreille.
— Est-ce que tu peux le faire? vérifié-je.
Comme elle ne me répond pas, je m'approche de Kostia, les yeux rivés sur ses mains, et j'insiste:
— Permission de tirer.
Kostia semble calme. Trop calme.
— Si tu tires, tout va péter.
— Si je ne tire pas, ça va péter quand même, résumé-je, et je n'aurai pas la joie de te voir mourir. Tu sais depuis combien de temps j'attends ce moment, hein?
La voix de Carl se fait enfin entendre:
«Permission accordée.»
Je souris avant d'annoncer:
— Salue Marco pour moi.
Quand il comprend que je vais tirer, Kostia essaie d'activer quelque chose, mais la détonation résonne dans la pièce.

C'est plus fort que moi, je regrette de ne pas avoir été plus patiente. En éliminant Kostia, je nous ai privés de précieuses réponses.

— Luna te trouve chiant.
— Hé! La loi, c'est la loi!

Hé! intervient Colton. Vous ne pouvez pas la laisser me torturer! J'exige de voir un avocat! Je récupère mon téléphone et lui montre mon écran sur lequel j'ai affiché un avocat: le fruit, bien sûr.

T'es belle, lâche-t-il soudain.

Ah... je me doutais bien qu'il voulait me tuer. Je peux savoir ce que je fais aux hommes pour qu'ils m'en veuillent autant? Carl me sourit.
— T'as plus de couilles qu'eux, ça les rend fous.

Carl te l'a dit: je suis celle qui a les couilles. Je paie, c'est non négociable.

Je vais d'abord prendre une interminable douche, puis je te ferai cette pipe que ces cons t'ont volée. Mais après, j'espère que tu me donneras un bel orgasme.

C'est une idée. Tu pourrais t'occuper de ma protection contre mon appartement, des orgasmes et de la bouffe. Tu crois que c'est un échange acceptable?

On a reçu les images de la caméra de surveillance, annonce-t-elle. Je m'approche d'elle et je reconnais un otage masqué qu'on pousse à l'intérieur d'un appartement.

Putain, on vient de brouiller mes fréquences !

Je retiens ma respiration avant de couper le fil, anxieuse à l'idée qu'elle se soit trompée, puis sa voix résonne dans mon oreille:« Maintenant, dégage et laisse les grands venir s'occuper de la bombe.

Il y a... un souterrain privé, là, annonce enfin le caporal.
— Qui contient quoi? insisté-je.
— Des choses qui ne doivent jamais en sortir, élude-t-il.
J'insiste en lui faisant de gros yeux.
— Des preuves qu'on n'a pas toujours... été gentils, disons.

Y'a quoi, là?
— Une pièce secrète avec plein de preuves des mauvaises choses faites par votre gouvernement, résumé-je.

C'est mon chum, lui signalé-je, faussement jalouse.
— Petite idiote! Tu sais bien que je n'ai rien à faire d'une queue! Par contre, je suis capable de dire que c'est une queue chouette que tu as là!

La garce! Si elle a osé lui toucher, je vais lui arracher le coeur! "
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Arrivé là, on hésite en deux attitudes : prendre tout au deuxième degré avec le sourire, ou bien sentir une réelle colère contre les auteurs et les éditeurs qui méprisent tellement leur public qu'ils les jugent juste dignes de cette sous-littérature. Ecrite à la va-vite par-dessous la jambe, racoleuse, démago, infantile, abêtissante, vide, mécanique, incohérente, de la barbe à papa intellectuelle sans goût, sans odeur, sans une miette pour nourrir la sensibilité, l'imagination, la langue ou l'intelligence des lecteurs.

Pour moi, une mauvaise action, car comme pour la fausse monnaie, la fausse littérature chasse la bonne. On s'habitue vite à la bouffe grasse et sucrée de fast food, aux couleurs primaires, aux scénarios simplistes, aux gros sabots et aux grosses ficelles.

Bon, une fois celà dit, chacun voit midi à sa porte !
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