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Critique de Ichirin-No-Hana


Après avoir découvert l'auteure française Carina Rozenfeld avec son tout dernier roman Zalim, lecture pour laquelle j'étais sortie assez déçue, j'étais malgré tout curieuse de la découvrir dans ses romans plus anciens, chose faite aujourd'hui avec ce premier tome de Phænix, Les Cendres de l'oubli sortie en 2012 qui avait rencontré un certain succès et qui, déjà à ce moment-là, me donnait plutôt envie.

Anaïa, jeune adulte qui vient de passer son bac, vient de quitter la capitale avec ses parents pour découvrir les joies de la vie en Provence. En quittant ses amis et son quotidien parisien, Anaïa semble perdue au moment de commencer la fac de lettres. Pendant que ses deux parents s'acharnent à transformer le mas familial en chambres d'hôte, Anaïa découvre la vie étudiant de façon plutôt particulière et deux jeunes hommes Eidan et Enry n'y seront pas pour rien. Ces deux jeunes hommes semblent la connaître depuis longtemps et la presse pour qu'elle se souvienne, oui mais de quoi ?

En commençant l'histoire, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la « vague Twilight » : jeune adulte qui arrive dans une nouvelle ville où elle ne connaît personne, un beau garçon mystérieux qui semble avoir des pouvoirs mystérieux, des choses étranges qui se passent, un triangle amoureux qui se profile… J'ai toujours quelques difficultés avec les romans qui cherchent la facilité et il est toujours difficile pour me convaincre par la suite. Cependant j'ai tenu le coup car la mythologie autour du phénix m'intéressait grandement et je voulais savoir comment l'auteure allait développer cela et grand bien m'en a fait car j'ai beaucoup aimé ce roman.

L'auteure, malgré une écriture qui se veut « jeune » (mais qui est un peu à côté de la plaque par moments, il faut l'avouer), nous tient complètement en haleine et arrive à distiller parfaitement des éléments pour nous faire douter ou comprendre certaines choses. J'ai également énormément aimé la place de la musique dans ce récit. Anaïa est une musicienne (violoncelliste pour être plus exacte) et aura, à plusieurs moments du roman, l'occasion de jouer de son instrument (que ce soit de la musique classique ou même plus contemporaine). A plusieurs moments forts du roman, l'auteur et ses personnages feront le lien avec des musiques et j'avoue avoir découvert des musiques vraiment sympas, merci Carina Rozenfeld ! de plus, les réseaux sociaux ont également leurs places dans ce roman (le roman datant de 2012, il est donc question ici d'MSN) : chaque chapitre se terminant par un changement de statut d'Anaïa (qui enchaîne souvent à une petite conversation avec les autres personnages) et j'ai trouvé que cela apporte vraiment quelque chose à l'histoire et offre un certain dynamisme. le triangle amoureux est fait de façon intelligente et ne m'a dérangé à aucun moment.

Les pages se tournent toutes seules et on a envie d'avoir le fin mot de l'histoire et que Anaïa se souviennent enfin mais le récit n'en reste pas moins sans défaut. Un peu de la même façon qu'avec Zalim, j'ai trouvé que les personnages manquaient de saveurs et d'originalités (y a-t-il vraiment une différence entre ses deux meilleures amies, Garance et Juliette ?). L'héroïne, plutôt basique dans son genre, manque de crédibilité par moments et reste un peu trop naïve. Mais bon finalement, ses défauts, je m'en fiche un peu, car j'ai passé un super moment de lecture, Phænix m'a fait un bien fou et cela faisait un moment que je n'avais pas dévoré un livre aussi rapidement.

Bon je vous laisse, Anaïa, Eidan et Enry m'attendent pour la suite de leurs histoires !
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