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Critique de Ubikson


Le 32 Juillet de Kurt Steiner a la particularité de s'étendre aux extrêmes de la SF : d'un côté, des idées prodigieuses et susceptibles de soulever énormément de sujets, et de l'autre une gestion catastrophique des personnages, donnant là une vision archaïque et immonde des rapports hommes-femmes.

Passons sur le titre de 32 Juillet qui laissait penser à un potentiel paradoxe spatio-temporel, nous voilà dans une exploration extra-terrestre d'un horizon radicalement différent de ce qu'on peut voir dans un livre de SF des années 50.

Difficile de ne pas spoiler, mais j'ai particulièrement apprécié le concept du Krall (sans en dévoiler davantage). L'idée de l'expérience venue d'ailleurs est ici très bien ficelée et ouvre de multiples portes.

Cependant, comme souligné ci-dessus, les personnages sont catastrophiques.
Ken, le héros retrouve Iris et Greta prisonnières. Greta étant mariée, il jette son dévolu sur Iris et s'accorde tout droit sur sa relation avec elle.
OK, on est dans les années 50, à cette époque là femme est une marchandise (???) , et sans être féministe, le concept du héros se disant "celle-là est libre, elle est pour moi" est véritablement derangeant en 2021. A aucun moment, Iris ne sera consultée ni ne dira quoi que ce soit sur cette nouvelle relation. Elle est le tribut du héros, point barre. Ça pose une problème ? Ici, non.

C'est p'tet un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup, comme dirait l'autre.
Outre le concept du Krall qui, je le redis, est vraiment intéressant, les personnages détruisent tout. le titre ne veut rien dire et la fin est bâclée faute de place.

Un véritable pulp, à lire une fois, et à oublier.
Dommage.

J'aimais vraiment bien le Krall. Je l'ai déjà dit ?
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