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Critique de Sharon


Lire ce livre, c'est un peu comme aller au restaurant et commander sur la carte un plan que l'on n'aime pas vraiment, que l'on a déjà testé, en se disant que cette fois-ci sera peut-être la bonne. Et bien, cela ne l'était pas. Je n'ai pas vraiment d'affinité avec les romans d'espionnage, c'est ainsi.
Drôle de pistolet, c'est aussi le roman d'une époque, comme nous le rappelle la postface du livre. En 1969, année de sa parution, cela fait déjà quelques années qu'un espion est devenu célèbre dans le monde entier – James Bond. Contrepoint nécessaire ? Les romans d'espionnage veulent alors montrer un espion plus réaliste.
Oui mais. Yako n'est pas vraiment montré dans son travail d'espion, il est plutôt montré dans l'après. Que se passe-t-il quand l'espion est découvert, et qu'il ne lui reste plus rien ? Il se passe que, la seule chose qu'il peut encore sauver, c'est sa vie. Mais quelle vie ? Celle qu'il a eu pendant des années et qui n'était qu'une couverture, non une véritable vie ? Celle qui commence à partir du jour où il n'est plus un espion, mais un homme en fuite – et qui est cet homme en fuite ?
Bouger, toujours, être en mouvement. Ne faire confiance en rien, en personne, et aller, à mes yeux, trop loin – la méfiance comme seule manière de vivre, la violence comme seule manière de survivre. Bref, un questionnement incessant sur comment survivre – ou pas, ce qui est la véritable question, toujours.
Un livre qui confirme que le roman d'espionnage n'est pas mon genre de prédilection.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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