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Critique de scaramouche66


La vengeance est un plat qui se mange froid? paraît-il ? En-tout-cas, le héros principal du roman en a fait son leitmotiv. Patiemment, il tisse sa toile autour de celui qui a tué son meilleur ami, l'obligeant à s'exposer, pour mieux le confondre. Telle est la trame de ce pittoresque roman de cape et d'épée, qui va nous emmener sur les chemins d'une France en pleine ébullition révolutionnaire. A l'aube d'un changement majeur de société, le pays reste pour l'instant aux mains d'une noblesse arrogante, hautaine et cruelle, notre héros en a fait l'amère expérience. L'auteur, même si le fil rouge conducteur est bien tracé, s'amuse en mélangeant les genres, jusqu'à créer une double personnalité aux personnages, alliant la commedia dell'arte aux capes et d'épée, les romances amoureuses aux aventures rocambolesques à suspense. Les protagonistes devenant tous, le jouet du petit jeu des masques, chacun prétendant être ce qu'il n'est pas, parentés inconnues, filiations secrètes, acteurs d'un jour avant le grand final inattendu.
Scaramouche est né, attention, il fait mouche à chaque fois dans le coeur des dames ou dans celui des méchants, l'auteur nous rappelant qu'avant toute chose, il a écrit un roman de cape et d'épée où l'escrime est omniprésente.
D'ailleurs, si tous les duels sont passionnants, le duel final est un must du genre. Tellement beau qu'une version cinématographique de 1952, offrira une adaptation de Scaramouche d'anthologie, avec le plus long duel de l'histoire du cinéma moderne.

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