AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Ce tome 11 ressemble quand même pas mal à un tome de transition et regroupe les récits suivants :

Dans "Le Champ desséché" (novembre 1996), Usagi fait la connaissance de Nakamura Koji un shugyosha comme lui en quête de perfection martiale et comme lui venu se confronter à l'école Surudoi. Stan Sakai pioche plus que jamais dans la légende de Miyamoto Musashi (et il le fait très bien ^^), et le shugyosha confie finalement à Usagi la mission d'informer son sensei Katsuichi qu'il désire l'affronter au Temple Kitanoji dans l'année qui suit… On aurait pu se contenter d'un compte à rebours, mais on va nous offrir entre autres choses la Conspiration des Huit, l'Affaire de la Faucheuse d'Herbe, la guerre de l'ombre ninja et le retour de Jei !

Dans "Une Promesse dans la neige" (décembre 1996), l'hiver est bel et bien là et Usagi met en fuite une troupe de bandits... Seuls rescapés de leur attaque une petite fille qui exhorte le lapin rônin à sauver son père blessé en le ramenant. le petit groupe affronte les forces de la nature pour aboutir à destination et à une chute très jolie...

Dans "La Conspiration des Huit" (janvier 1997) au coeur de l'hiver Usagi fait halte au temple du prêtre Sanshobo qui se retrouve assiégé après avoir donnez l'asile à un mystérieux mourant car ce dernier était le détenteur d'une preuve accablante de huit grands seigneurs conspirant contre le shogun... Usagi et Sanshobo nous font un petit Fort Alamo tout en se demandant qui est le commanditaire des hommes qui les assiègent !

"Serpents et Fleurs" (XXXX) est une histoire de yôkai dans laquelle Usagi raconte au prêtre Sanshobo comment lui et Gen ont été confrontés à un couple de serpents-démons.

"Le Courage du prunier" (avril 1997) est une leçon de morale prenant place dans l'apprentissage d'Usagi auprès de son sensei Katsuichi

"Retour à la plaine d'Adachi" (février 1997) permet à Stan Sakai de se faire plaisir en revenant sur le jour où le destin de Miyamoto Usagi bascula, avec une narration minimaliste, un découpage élégant et des dessins soignés !

Dans "La Traversée" (févier 1997) un joyeux drille distrait les passagers d'un navire avant qu'un samouraï irascible et tatillons ne décide de le trucider pour lui faire les pieds... le pauvre bougre est sauvé par un mystérieux étranger, et ce mystérieux étranger n'est autre que Jei la lame des dieux ! Au final l'auteur s'essaye au conte macabre, et c'est proprement glaçant ^^

Je ne cache pas que "La Patience de l'araignée" (février 1997) est le meilleur récit du tome ! Dans la guerre pour le contrôle et la domination de la province Geishu opposant le seigneur Araki et le seigneur Mataichi, le légendaire général Ikeda fait partie du camp des vaincu et adopte la stratégie de l'araignée : faire le mort et attendre son heure pour fondre sur sa proie... En endossant l'identité d'un paysan il fonde une nouvelle famille, apprend le sens des mot liberté, égalité, fraternité et solidarité, et comprend que les vassaux avant tout des amis et que les sujets sont avant des voisins... Il connaît moult bonheurs et malheurs, mais quand vient enfin l'heure de la revanche il ne sait même plus pourquoi il a privilégié les ambitions aux sentiments, les games of thrones à la con destinés à écraser ses semblables aux joies simples de l'existence destinées à partager avec ses semblables ! Et pour ne rien gâcher le personnage est appelé à revenir, mais insuffisamment à mon goût et c'est une tragédie car un tel personnage aurait pu nourrir sa propre série tellement il est génialement ambivalent !!!
David Gemmell a écrit exactement la même chose en romans fantasy : que des auteurs ayant arpenté des médias, des genres et des voies différentes arrivent aux mêmes conclusions humanistes me réconcilient fortement avec l'humanité, et me rend plus que jamais en colère contre les homines crevarices qui nous dirigent, persuadés que l'homme est un loup pour l'homme et qu'il faut diviser pour régner... Mais quel Monde de Merde : putain quand est-ce qu'on s'en débarrassera enfin !!!

Dans "Le Seigneur des hiboux" (mars 1997), Usagi croise un mystérieux assassin doté du don de prescience... et est appelé à le croiser à nouveau ^^

Dans "La Règle n°1 du ninja" (mars 1997), le chunin Kagemaru n'a toujours pas renoncé à devenir kashira à la place du kashira Chizu et à force de manipulations il essaye d'embobiner le conseiller ophidien d'Hijiki le Seigneur des Ténèbres ^^

"L'Obakéneko du Clan Geishu" (avril 1997) est une histoire de yôkai classique mais efficace, et d'autant plus plaisante qu'elle réunit Usagi, Tomoe et Gen !

"Le Bibelot vert" (XXXX) est un récit à mystère que n'aurait pas renié Maurice Leblanc et quelques autres s'il avait été plus long donc plus ambitieux. Car Usagi entre en possession d'un bibelot vert que tous cherche à s'emparer : Quel secret cache-t-il ? Et comment y accéder ? Pour ne rien gâcher, l'hommage à une célèbre légende japonaise nous envoie tout droit vers le tome suivant particulièrement copieux ^^
Commenter  J’apprécie          162



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}