Deuxième opus de la « Dimension fantastique », le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce recueil, est “moins“ : “moins long“, “moins de
nouvelles“, “moins bon“,…
Sommaire :
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L'élixir de longue vie (1830) ~
Honoré de Balzac
→ Gottfrield Wolfgagn (1843) ~ Pétrus Borel
→ Sredni Vashtar (Sredni Vashtar 1910) ~ Saki
→ La chambre perdue (1858) ~ Fitz-James O'Brien
→ Les filles de la nuit (1954) ~
Jean-Louis Bouquet
→ Hier, c'était lundi (Yesterday was monday 1941) ~
Theodore Sturgeon
Mon père pourra être content, j'ai lu un texte d'Honoré de
Balzac. Maintenant, à son tour de lire un des récits que j'affectionne. Pas sûr qu'il accepte le deal. J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au style de l'auteur. Ses pages sont bien noircies par l'encre et les paragraphes sont rares. Certaines
nouvelles sont complexes et difficiles à comprendre comme celle de Saki – qui, au passage, aura vu son oeuvre adapté au cinéma (un épisode de « Great ghost Tales » et quatre courts-métrages). En revanche, j'ai plutôt apprécié « Les filles de la nuit », même si j'ai trouvé quelques longueurs.
Dans l'ensemble, ce recueil est bien médiocre, heureusement que la nouvelle de
Theodore Sturgeon est de grande qualité. L'auteur s'amuse à nous torturer le cerveau grâce à des jeux de paradoxes, le tout sous fond de théâtre, car au fond, si la vie n'était qu'un jeu d'acteurs ? À noter que ce texte s'est vu adapté dans une série télé (La cinquième dimension) sous le nom de « Les coulisses du temps » en 1986, un an seulement après la disparition de cet auteur.
Après un premier tome abordable et agréable à lire, ici nous avons des textes plus complexes et élitistes. S'il n'y avait pas eu
Theodore Sturgeon, je l'aurai probablement ignoré. Quoi qu'il en soit, ce livre peu épais, s'est vu réduire par rapport au premier opus, car il n'y a pas de préface, ni d'exercices littéraires. Une simple biographie des auteurs a été intégré en fin du volume.