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Critique de bdelhausse


Sans dévoiler un secret d'Etat, Ajin est une série finie en 17 volumes. Voici donc l'avant-dernier. On s'attendrait à un début de révélations, à davantage de "textes", d'explications.

Et c'est globalement tout le contraire que l'on a.

La grande concentration d'Ajins sur la base militaire qui a vu s'affronter Kei et Sato, couplée à la mort (apparente...) d'un Ajin déclenche un "flood". Cela fait plusieurs tomes que l'on parle des floods, soit des raz-de-marées d'IBM, de matière noire, ce "double" mystérieux, apparemment immortel et très puissant qui sort du corps des Ajins, soit par la volonté de celui-ci, soit par hasard en cas de choc émotionnel.

Il y en a des dizaines. Et ces formes de matière noire dézinguent tout ce qui vit encore sur la base, soit par énormément d'individus. Mais il y a une claire menace pour les populations civiles, à condition que la matière noire vive suffisamment longtemps, car on a appris dans les tomes précédents que leur durée de vie est limitée. Cela dit, l'événement est d'une telle ampleur que les certitudes les mieux ancrées pourraient bien être balayées.

Pendant ce temps, Sato essaie de s'enfuir et Kei s'accroche, au sens propre et figuré, à l'hélico qui emmène Sato. Il se crée un peu de tension bienvenue. En contrepoint de la lutte acharnée que se livrent Kei et Sato, on retrouve le professeur Ogura, éminent spécialiste des Ajins, qui se rapproche avec bonhomie et une sorte de détachement du théâtre des opérations. Il a certainement une idée derrière la tête, mais impossible de deviner de quoi il peut s'agir.

C'est agréable à lire. Peu de texte, comme je l'ai signalé, et de moins en moins de cases par planche. On pourrait franchement crier à la mystification. le trait est bien mené. Pas mal de décors de bonne qualité. C'est vivant et dynamique, mais cela laisse aussi craindre un tome 17 (ultime) soit indigeste à force de révélations, soit ne répondant à rien...
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