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Critique de NathLe


Lorsque Mia offre une crêpe au jeune SDF assis devant l'entrée du Cora de son quartier, elle tombe sous le charme de ses yeux gris. du bonjour quotidien au café offert pour adoucir la rigueur de l'hiver, ils sympathisent vite et Mia découvre un jeune homme doux et cultivé avec qui elle discute aisément et se sent en confiance malgré son passé douloureux. Comment Tristan en est-il arrivé là ? C'est un secret qu'il garde avec pudeur... L'amitié, puis l'amour, qui nait entre eux pose cependant problème dès qu'il faut les révéler à un entourage plus conventionnel. Quel regard portera son insolent cousin Valentin sur Tristan ? Là est la limite qu'a ressentie la jeune étudiante en droit, laissant place à une douleur sourde chez Tristan qui avait repris un peu de force...
Une romance un tantinet fleur bleue, un récit un peu idéalisé du difficile quotidien des SDF. Il a cependant le mérite de nous faire réfléchir aux incohérences de notre société, aux jugements hâtifs portés parfois sur ces gens de la rue en nous invitant à nous comporter avec humanité à leur égard. Ce roman m'a rappelé le plaisir éprouvé en découvrant No et moi de D. de Vigan, il séduira certainement les jeunes ados et même les adultes.
J'ai été particulièrement touchée par la narration de deux fins alternatives : elles soulignent le rôle capital qui incombe à chacun d'entre nous face à ces laissés pour compte...
L'Abbé Pierre nous le rappelle simplement avec cette phrase : "Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais donne autant de lumière"... Merci aux éditions Hachette et à Netgalley pour ce beau moment de lecture.
#LaRuequinoussépare #NetGalleyFrance
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