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Critique de gegetrois


J'ai reçu gracieusement ce livre grâce à une opération 'masse critique' et j'en profite pour remercier
Babélio et les éditeurs,
Tout d'abord, je suis surpris par le format du livre : 15 x 15 cm
C'est un petit roman de 194 pages, ce qui ferait une centaine de pages dans un format courant ;
le livre est divisé en 3 parties, les chapitres ne sont pas numérotés et n'ont pas de titre.
Pour avoir une critique objective, je n'ai rien lu sur l'auteur ni sur son œuvre, je le ferais après avoir 'posté'.
Je le dis tout de suite : je n'ai pas aimé
Je ne suis pas arrivé à accrocher et à rentrer dans le roman, Je trouve que les personnages manquent de profondeur et restent superficiels, le scénario n'a rien de convaincant.
Le style ne me convient pas, il y a abus de tirets à l'intérieur des phrases, celles-ci sont trop longues, il m'a fallu souvent relire pour en comprendre le sens. Le sommum étant atteint page 113, 114 et 115 que je cite :
C'était tout de même une belle trouvaille scénique fidèle à l'esprit de l'auteur ( dont la scène est la mémoire) que le Proust de Mlle Sampaio n'abandonnât jamais son lit orné de dentelles, pendant que plusieurs de ses personnages paraissaient planer – dans des déplacement opérés parfois au ralenti, payant en cela un probable tribut au déjà classique avant-gardiste nord-américain Robert Wilson -, surgissant et disparaissant autour du lit circulaire et tournant accompagné d'une scénographie mobile, presque toujours adéquate et parfois parodique, composée entre autres d'oeuvres d'art ou prétendues telles, par exemple des reproductions de toiles déjà vulgarisées de Manet et de Renoir, de Monet et Whisstler ; modèles possibles, mais non exclusifs, d'Elstir, le peintre du roman), outre un léger mobilier d'objets, de quincailleries précieuses à la patine et au velouté proustiens en rien dérangés par un ustensile prosaïque disposé sous lit, tant que celui-ci n'outrepassait pas son rôle de simple accessoire, tandis que le tout aussi précieux texte du maître français pouvait être entendu tantôt en voix off tantôt dit par ses personnages, certains essentiels comme le baron de Charlus parlant de lui-même à la troisème personne, ou dialoguant avec, entre autres, la princesse de Guermantes, Mme Verdurin, le professeur Brichot et le violoniste Morel, personnage dont, non sans une théâtralité rigide et ostentatoire, le comédien qui l'interprétait avait l'ait de jouer en direct la sonate du fictif compositeur Vinteuil, idolâtrée dans le roman par le narrateur et restituée dans le spectacle par des effets électroniques auxquels s'intégrait une bande sonore s'appropriant librement des pièces et des motifs de ce que l'on appelait à l'époque l'impressionnisme musical, avec d'évidentes allusions à Claude Debussy – encore que Proust se soit inspiré d'autres compositeurs, comme le médiocre Fauré – et dans lesquels l'auditeur attentif pouvait distinguer, ça et là, des touches contondantes de Wagner et d'autres, furtives, d'Erik Satie. Fin de citation

Personnellement, je trouve très difficile à lire , et pour vous qui lisez ma critique ?
Je note, au passage, une parenthèse qu'on a fermé sans l'avoir ouverte...
Du point de vue du scénario, Il ne se passe pas grand chose jusqu'à la page 166 (sur 194) on suit Antonio Martins le personnage principal qui est critique de théâtre, dans sa rencontre improbable avec Ines, dans ses interrogations sur ses agissements de la veille alors qu'il avait abusé d'alcool, dans son errance autour de salles de cinéma dans l'espoir d'y rencontrer de nouveau Ines, dans une visite d'une exposition d'art, dans ses recherches pour trouver une copine ( et plus si affinité...) pour aller voir une pièce de théâtre, dans son impuissance passagère avec la copine, dans sa consolation auprès d'une autre. Rien de bien passionnant !
La quatrième de couverture annonce Sergio Sant'Anna comme l'un des plus grands auteurs brésiliens contemporains. J'essaie de comprendre pourquoi je n'ai pas aimé :
- Est-ce ce roman en particulier qui le point faible de son œuvre ?
- Je venais de terminer 'Le monde selon Garp' de John Irving, avant de lire ce roman, cela a-t-il une influence sur ma vision de la littérature ?
- Est-ce la traduction qui ne reflète pas l'auteur ?
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