Les premières pages sont très "cruelles"... on y dépeint
le Yark et le fait qu'il aime les petits enfants... Il les aime au point de les dévorer, de les manger en laissant rouler leurs yeux sous sa langue, de se repaître du craquement de leurs petits os sous ses mâchoires puissantes...
Je pense que cela peut traumatiser plus d'un enfant (ou d'un parent). Mais on retrouve là l'esprit des contes de fées cruels de notre enfance. Ces parents qui abandonnent leurs enfants dans les bois. L'ogre qui tranche la gorge de ses filles. Etc. On y est...
Mais
le Yark va connaître l'amitié vraie. Celle d'une petite fille, qui le regarde pour ce qu'il est. Tout est bien qui finit bien, alors? Lisez, et vous verrez.
Très belle histoire, pleine de sens, magnifiquement illustrée par des dessins (encre de chine?) qui m'ont largement fait penser aux Idées Noires de
Franquin (pour le côté sombre, assumé).
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