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Critique de Wazlib
"Le Baptême du Feu", cinquième livre de la saga du Sorceleur (à vrai dire, troisième "roman" de la saga, les deux premiers livres étant des recueils de nouvelles installant l'univers), est un roman de fantasy polonais écrit par Andrzej Sapkowski.
Devenus très populaire après leur adaptation en jeux vidéos par le studio CD Projekt (qui lui, pour le coup, a ramassé une sale déveine (méritée?) avec la sortie de Cyperpunk 2077, vous en avez forcément entendu parler...), cette saga est devenue culte et a même eu le droit à une adaptation en série télévisée par Netflix (ça aussi, vous en avez forcément entendu parler... Henry Cavill avec une grande chevelure blonde... Tu sais...).
Les deux premiers livres, recueils de nouvelles donc, étaient délicieux. Installant un univers riche et surtout un personnage incroyable, Geralt de Riv, toutes les aventures flirtaient avec un folklore pour le coup original et déjà plus éloigné des standards installés par Tolkien.
Les romans... J'étais déjà un peu plus dubitatif. le premier était agréable, mais lent. le deuxième m'a quasiment dégoûté de la saga... Pas mauvais pour autant, il souffrait d'un énorme défaut de rythme. La fin du livre rattrapait ses longues pages à suivre Ciri et ses déboires malheureuses. Par déboires malheureuses de Ciri, vous n'avez encore rien vu...
Ce cinquième livre rattrape très largement le niveau. Geralt va y forger sa petite communauté de l'anneau, et force est de constater que c'est ce qui manquait. Cette saga comportait un personnage extrêmement solide, et on admire Sapkowski pour sa capacité à forger de grands caractères et éviter les grandes schématisations manichéennes de ce genre de récit. Là, cela se concrétise: Milva, archère hors-pair élevée au rang de dryade; Zoltan et Percival, un nain et un gnome pleins de bonhomie et d'une verve abrasive; Jaskier bien sûr, barde à la langue bien pendue et ami fidèle du sorceleur; le mystérieux Régis, apothicaire étrange développant des talents peu ordinaires; Cahir enfin, nilfgaardien hantant les cauchemars de Ciri mais voulant à tout prix aider Geralt... Tous les personnages sont incroyables et plus vrais que nature. On se prend bien vite d'affection pour eux et on leur souhaite le meilleur, malgré les multiples mauvais présages disséminés ici et là...
Tout tient à cela. L'aventure est en soi encore une fois assez lente, et force est de constater que cette saga du sorceleur est en soi assez simple. On est ici bien loin des romans fleuves, pleins d'intrigues complexes et de quêtes secondaires. Ici, toute la richesse réside dans ces magnifiques personnages et leurs interactions.
Alors ce livre est celui qui aura définitivement mis le feu aux poudres et m'aura motivé à finir la saga. Car enfin, tout ne repose plus seulement sur Geralt et enfin les enjeux de l'intrigue prennent leur essort.
Espérons donc que la suite sera à la hauteur.
Devenus très populaire après leur adaptation en jeux vidéos par le studio CD Projekt (qui lui, pour le coup, a ramassé une sale déveine (méritée?) avec la sortie de Cyperpunk 2077, vous en avez forcément entendu parler...), cette saga est devenue culte et a même eu le droit à une adaptation en série télévisée par Netflix (ça aussi, vous en avez forcément entendu parler... Henry Cavill avec une grande chevelure blonde... Tu sais...).
Les deux premiers livres, recueils de nouvelles donc, étaient délicieux. Installant un univers riche et surtout un personnage incroyable, Geralt de Riv, toutes les aventures flirtaient avec un folklore pour le coup original et déjà plus éloigné des standards installés par Tolkien.
Les romans... J'étais déjà un peu plus dubitatif. le premier était agréable, mais lent. le deuxième m'a quasiment dégoûté de la saga... Pas mauvais pour autant, il souffrait d'un énorme défaut de rythme. La fin du livre rattrapait ses longues pages à suivre Ciri et ses déboires malheureuses. Par déboires malheureuses de Ciri, vous n'avez encore rien vu...
Ce cinquième livre rattrape très largement le niveau. Geralt va y forger sa petite communauté de l'anneau, et force est de constater que c'est ce qui manquait. Cette saga comportait un personnage extrêmement solide, et on admire Sapkowski pour sa capacité à forger de grands caractères et éviter les grandes schématisations manichéennes de ce genre de récit. Là, cela se concrétise: Milva, archère hors-pair élevée au rang de dryade; Zoltan et Percival, un nain et un gnome pleins de bonhomie et d'une verve abrasive; Jaskier bien sûr, barde à la langue bien pendue et ami fidèle du sorceleur; le mystérieux Régis, apothicaire étrange développant des talents peu ordinaires; Cahir enfin, nilfgaardien hantant les cauchemars de Ciri mais voulant à tout prix aider Geralt... Tous les personnages sont incroyables et plus vrais que nature. On se prend bien vite d'affection pour eux et on leur souhaite le meilleur, malgré les multiples mauvais présages disséminés ici et là...
Tout tient à cela. L'aventure est en soi encore une fois assez lente, et force est de constater que cette saga du sorceleur est en soi assez simple. On est ici bien loin des romans fleuves, pleins d'intrigues complexes et de quêtes secondaires. Ici, toute la richesse réside dans ces magnifiques personnages et leurs interactions.
Alors ce livre est celui qui aura définitivement mis le feu aux poudres et m'aura motivé à finir la saga. Car enfin, tout ne repose plus seulement sur Geralt et enfin les enjeux de l'intrigue prennent leur essort.
Espérons donc que la suite sera à la hauteur.
