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Critique de jcjc352


Quand on pense que Scerbanenco a écrit des romans à l'eau de rose, Il a bien viré sa cuti et c'est tant mieux. Un commissaire Duca Lamberti très ténébreux mais empathique qui a la suite d'un meurtre atroce reprend l'enquête qui s'est enlisée.
le vieux père désespérément demande justice sans jamais faillir pour la mort de sa fille une géante handicapée arriérée mentale qu'on a brûlé vive.
Aidé pour cela pas son amie Livia qui a subit par le passé la loi du milieu il va fréquenter les lupanars milanais accompagné d'un maquereau indicateur sollicité pour l'occasion à la recherche de ses esclavagistes du sexe.
Il y a deux aspects dans ce livre l'enquête de Duca, entêté et obnubilé par les assassins dont il veut la tête coûte que coûte et l'attente du père effondré mais continuant à vivre pour voir les assassins de sa fille J'ai trouvé très pathétique la douleur de ce vieillard qui veillait sur sa grande fille comme sur une enfant qu'elle est d'ailleurs et le crime commis me semble bien atroce. Les appels de sa fille qui réclame « son papa » sont vraiment poignants cela m'a rappelé mais en inversé les appels de Ludovic à sa mère dans « noces barbares » de Queffelec Il se dégage dans ces cris la même violence comparable à un cri d'animal qui va mourir sans savoir pourquoi. Une grande émotion persiste après la fin de lecture

Pourtant à Milan la justice est toujours faite respectée mais le samedi et c'est ce père éploré qui nous explique pourquoi.
Très bon roman noir
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