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Critique de argali


Histoire d'amitié, histoire de filles, premier amour, jalousie et questionnement existentiel sont l'essentiel de ce récit. A travers le journal intime de Mar (Marion) et les discussions que les trois amies partagent sur le net, on découvre leur passé, leur présent, leurs difficultés à vivre le quotidien alors qu'elles sont séparées par des milliers de kilomètres. Amies depuis huit ans, elles ne se rencontrent qu'en vacances à Cherbourg chaque été alors que l'une vit à Paris, l'autre dans le Nord et la troisième à la Martinique.

J'ai beaucoup aimé les romans de Laurence Schaack que j'ai lus (Le béton qui coule dans nos veines, Au nom du père, du fils et de John Lennon). Je me réjouissais donc de lire ce nouveau roman écrit en collaboration avec Françoise de Guibert que je découvre. Mais si les deux romans précédents parlaient de musique et retraçaient l'atmosphère et l'histoire d'une époque, celui-ci raconte les déboires, les coups de coeur et les rêves de trois (quatre) ados de 14 ans, chacune obnubilée par ses propres problèmes (l'intégration dans un groupe de hard métal, un premier amour, un père sorti de nulle part, un amour non réciproque...)

J'ai hâte de lire ce que les jeunes lectrices penseront de ce roman. Personnellement, je l'ai trouvé assez banal. Il n'apporte rien de neuf par rapport à d'autres récits sur le même sujet (l'adolescence et ses difficultés) l'écriture fait la part belle aux mails, à la messagerie et au langage oral (déjà lu cette forme dans « Une guitare pour deux », « Ma vie toute pourrie »... où cela est mieux réussi) et malgré quelques fantaisies lexicales chez Mar, le tout est assez convenu.

En refermant ce roman, je me pose une question : pourquoi une certaine littérature jeunesse cherche-t-elle à produire des romans stéréotypés, destinés soit aux filles, soit aux garçons et non aux deux ? Personnellement, je regrette ce cloisonnement.

Vous l'aurez compris, ce récit m'a laissée sur le côté, n'arrivant jamais à me toucher ou à m'intéresser aux héroïnes. Peut-être les adolescentes s'y reconnaîtront-elles davantage.
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