AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de umezzu


Félix et la source invisible constitue un nouvel opus du cycle de l'invisible de Eric-Emmanuel Schmitt ; toujours sur le ton du conte, toujours empreint d'humanité.

La vie de Félix, gamin de 12 ans, est chamboulée. Sa mère Faty, d'origine sénégalaise, tient un bistrot à Belleville. Sa bonne humeur constante lui a valu une clientèle fidèle et pour le moins originale. Mais, depuis le rachat raté du commerce d'à côté et les tracasseries administratives qui en découlent, Faty a perdu son entrain. D'abord morose, elle est même devenue dépressive, absente, lavant inlassablement son comptoir à la javel.
Félix est dérouté devant l'attitude de sa mère. Plus d'échanges, plus de câlins. Heureusement, ceux que sa mère a soutenu se battent pour la sortir de là. D'abord madame Simone, transsexuelle au physique ingrat, qui a toujours aidé Félix dans ses devoirs scolaires et qui prend la relève derrière le comptoir. Puis, arrive du Sénégal, Oncle Bamba, sapé comme un mylord, qui va consulter les marabouts pour Faty. Puis apparaît enfin, l'absent, celui qui n'avait jamais partagé la moindre minute de la vie de Félix, son géniteur, un Antillais au nom prédestiné de Saint-Esprit.
Comment soustraire Faty à son marasme ? Comment relancer son esprit, parti sans doute vagabonder dans les lieux de son enfance, là-bas au Sénégal ?

Comme d'habitude dans les livres de cette série, Schmitt dévoile l'humanité de chacun des protagonistes, au-delà des apparences. Il montre les ressorts de la vie, cette âme qui nous anime, qui nous guide. La diversité des croyances n'est pas jugée. Seul compte le message positif.
Après, quelques ronchons trouveront là trop de candeur ou de naïveté (comme dans tout conte après tout). Une certaine forme de facilité aussi. Les personnages sont vraiment excessifs, exempts de défauts.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce type de petit roman déclenche des ondes positives.
Commenter  J’apprécie          280



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}