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Critique de lecassin


« le cycle de l'invisible ». Une série commencée en 1997 avec « Milarepa » et dont « Félix et la source de l'invisible » constitue la huitième déclinaison.
Je dis déclinaison dans le sens où chaque volume constitue une illustration d'une spiritualité : après le bouddhisme tibétain, l'islam du soufisme, le christianisme, le judaïsme, le bouddhisme zen, le confucianisme… en passant par la musique ( ?!), Félix illustre l'animisme.

Fatou, une superbe sénégalaise tient un café, « au boulot », à Belleville tout en élevant son fils Félix né du Saint-Esprit. A coté du troquet, « le Paradis de la figue », une épicerie dont le propriétaire, malade, veut se séparer et en propose l'achat à Fatou ; banques et notaires entrent en scène. Et les ennuis administratifs avec.
Fatou sombre dans la déprime et frôle le pire. Il lui faudra un retour aux sources, ses racines africaines pour espérer s'en sortir.

Pour ma part, sixième lecture dans le cadre de ce « Cycle de l'invisible », et toujours le même plaisir. E E Schmitt est un conteur qui vous embarque dans sa prose efficace et inventive sous-tendue de spiritualité et de philosophie. On obtient une réflexion profonde sur l'âme humaine tout en traversant une tranche de vie de quelques personnages hauts en couleurs, dont ici, le Saint-Esprit et Mme Simone, belote et rebelote, mademoiselle Tran… Et bien sûr, Félix. Sur fond de massacre interethnique à la frontière du Sénégal et de la Mauritanie.

Une belle illustration du pouvoir de l'esprit sur le corps.
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