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Critique de viou1108_aka_voyagesaufildespages


Evangile. « Bonne nouvelle » en grec ancien. Dans le langage chrétien, la Bonne nouvelle est celle qui annonce aux hommes la venue du Christ qui se sacrifie pour expier le péché du monde, et qui ressuscite pour nous montrer que la foi et le repentir nous assureront la vie éternelle après la mort.
Cette « conversion » de Pilate fait d'abord le détour par un prologue, dans lequel un certain Yéchoua attend ses bourreaux au mont des Oliviers. Depuis longtemps il se sait condamné. Il n'a pas l'intention de se soustraire à la mort, mais il a peur. C'est humain. Car il est d'abord un homme, désigné Fils de Dieu malgré lui. Tandis qu'il attend la fin, il passe en revue ses souvenirs, son enfance, sa jeunesse, sa rencontre avec Yohanan le Plongeur qui reconnaît en lui le Messie. Les foules le suivent, mendiant des miracles. Ce rôle de faiseur de prodige, d'agitateur illuminé, ne convient guère à Yéchoua. Ni aux Romains qui craignent l'avènement de ce nouveau Roi sur le terrain politique, ni aux autorités religieuses juives encore plus hostiles à celui qui ose s'en prendre au dogme.
Dans la 2ème partie, Pilate prend la parole par le biais des lettres qu'il écrit à son frère. Il y relate sa rencontre avec Yéchoua, qu'il a été contraint de crucifier pour ramener le calme à Jérusalem. Calme de courte durée puisque trois jours après sa mort, on s'aperçoit que son tombeau est vide. Pour découvrir le voleur de cadavre, Pilate entame une enquête qui s'avèrera complexe, échappant à toute logique, et inconfortable pour ce Romain imprégné de philosophie grecque et de rationalisme.
Tenter de résoudre le mystère de la résurrection du Christ par le biais d'une enquête policière, l'idée est originale. D'autant plus que cette enquête conclut à un …mystère, et que cette part d'inexplicable conduit à la Foi, à moins que ce ne soit la Foi qui justement tolère l'inexplicable.
L'idée était bonne, et pourtant (et c'est aussi un mystère), je me suis ennuyée du début à la fin. Et j'ai mis du temps, et j'ai eu du mal à écrire mon avis, embarrassée par toutes les critiques positives. A croire que Satan s'est emparé de mon esprit pour me laisser aussi perplexe. Je ne sais si c'est à cause de l'écriture, fluide mais que je n'ai pas trouvée belle (un blasphème, à en croire les autres avis). Ou alors c'est le style : si c'est une histoire voulue drôle, elle est trop sérieuse, si c'est un drame, l'humour casse le propos, et les grossièretés font virer à la farce, qui tombe à plat. Pour moi ça n'a pas fonctionné, je n'y ai pas cru une seconde. Evidemment, question foi, je pencherais plutôt du côté des mécréants. Ca n'aide sans doute pas à entrer dans cette histoire. Pourtant Pilate y a cru, lui. Mais il (IL) ne m'a pas convaincue. Pas de miracle en ce qui me concerne.
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