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Critique de Jahyra
Une histoire de sabre maudit avec des rônins amis d'enfance qui se recroisent par les aléas d'un destin un peu forcé, une prophétie et de la magie : tout ce qu'on attend y est et est plutôt efficace.
Certains personnages, plus intéressants que d'autres, cassent cette vision idéalisée du samuraï et de tout le code de l'honneur qu'on se plaît à imaginer en occident, pour rappeler que ce ne sont que des hommes. D'autres en revanche, sont assez téléphonés, notamment toute la clique adverse. La résolution en devient évidente et par ailleurs très rapide... que dire de cet antagoniste qui se retrouve sans surprise ne pas être le véritable "méchant" et finir écrasé en une vulgaire pichenette comme une moustique?
Mais le voyage est là !
Un effet un peu "catalogue" vient gâcher ce dépaysement : dans la volonté de l'auteur de bien ancrer son récit au Japon féodal, chaque mot japonais est en italique, répété, expliqué dans le texte, coupant l'action ou la description dans lequel il se trouve. le lexique en fin d'ouvrage suffisait pour cela amplement, et l'attention portée à ces termes, même si on ne les connaît pas, a le malheur de hacher le fil du texte. de trop nombreuses coquilles parsèment également l'ouvrage, ce qui est dommage pour un objet aussi beau (j'ai la joie d'avoir l'édition en dos toilé)
En résumé, une lecture divertissante malgré quelques lourdeurs, qui ne manquera certainement pas de s'améliorer avec la suite !
Certains personnages, plus intéressants que d'autres, cassent cette vision idéalisée du samuraï et de tout le code de l'honneur qu'on se plaît à imaginer en occident, pour rappeler que ce ne sont que des hommes. D'autres en revanche, sont assez téléphonés, notamment toute la clique adverse. La résolution en devient évidente et par ailleurs très rapide... que dire de cet antagoniste qui se retrouve sans surprise ne pas être le véritable "méchant" et finir écrasé en une vulgaire pichenette comme une moustique?
Mais le voyage est là !
Un effet un peu "catalogue" vient gâcher ce dépaysement : dans la volonté de l'auteur de bien ancrer son récit au Japon féodal, chaque mot japonais est en italique, répété, expliqué dans le texte, coupant l'action ou la description dans lequel il se trouve. le lexique en fin d'ouvrage suffisait pour cela amplement, et l'attention portée à ces termes, même si on ne les connaît pas, a le malheur de hacher le fil du texte. de trop nombreuses coquilles parsèment également l'ouvrage, ce qui est dommage pour un objet aussi beau (j'ai la joie d'avoir l'édition en dos toilé)
En résumé, une lecture divertissante malgré quelques lourdeurs, qui ne manquera certainement pas de s'améliorer avec la suite !
