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Critique de Helene2051


Présentation de la traduction de Paul Duquenne des « Mémoires d'un névropathe » de D.P. Schreber – Cahiers pour l'analyse n° 5 p. 69-72.

Cette traduction était attendue. Exactement depuis notre séminaire de l'année 1955-56. Nous nous souvenons d'avoir à son annonce vu se dresser l'oreille de Madame Ida Macalpine qui en hâta sans doute celle qu'alors, avec l'aide de son fils, elle donna en anglais : on constate qu'elle eût pu prendre son temps.

Peut-être un retard si peu motivé mérite-t-il qu'on le retienne plus longtemps sous l'attention, ou qu'on y revienne.

Quoiqu'il en soit, ce séminaire, cinquième de notre enseignement et le troisième du toit de Sainte-Anne, nous montre, comme il nous arrive quand nous nous reportons à ces textes enregistrés, bien des thèmes non seulement nécessaires alors à l'élargissement des catégories reçues dans notre auditoire, mais pour certains d'entre ces thèmes, la date d'où ils devaient poursuivre la carrière qui les fait maintenant courir les revues, entendons celles du bel air, ou si l'on veut, du bel esprit.

S'il en est qui viennent dans ces courts mots d'introduction dont nous accompagnerons la suite de ce que donnera ici notre ami le docteur Duquenne, ce ne sera que de s'éclairer de la lumière du texte ici produit.

Car ne l'oublions pas, du « cas Schreber » Freud n'a connu rien d'autre que ce texte. Et c'est ce texte qui porte en lui tout ce qu'il a su tirer de révélateur en ce cas.

C'est pourquoi ce séminaire qui s'intitulait de la 4ème des dites cinq grandes psychanalyses de Freud, ne pouvait mieux étendre son assiette qu'à l'appuyer sur le texte même qui lui servit d'objet. Ce qu'à notre su, nous fûmes le premier à faire avec cette ampleur.
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