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Critique de inaji


Un grand merci à NetGalley et les éditions Lumen, pour la lecture de ce titre de la très renommée Victoria Schwab, traduit de l'anglais par Sarah Dali.

La mort, encore une fois dans l'oeuvre de l'autrice, traverse cette histoire à l'ambiance sombre, inquiétante, qui s'ouvre sur un portrait éprouvant de solitude de la jeune Olivia Prior, abandonnée enfant par sa mère, avec pour seul bagage, son journal intime.
Olivia muette, isolée, incomprise, maltraitée, mais pas sans ressources, que son oncle réclame soudain par courrier. La rencontre avec ce qu'il reste de sa famille et la découverte du domaine familial ne constitueront pas la bonne surprise tant espérée dans la vie de la jeune fille, mais le début d'un étrange événement et la résolution tragique du mystère de sa naissance.

Comme dans "La vie invisible de Addie Larue", Gallant est avant tout un roman d'atmosphère.
Le froid, le manque de lumière, la tristesse des décors et des gens, le personnage d'Olivia, muette, solitaire, et sauvage, les mystères qui s'accumulent dans la vie au manoir, tous ces ingrédients, sans cesse invoqués au fil du récit font du dénouement, un soulagement plus qu'une révélation.

L'autrice ne manque pas de bonnes idées, dont le traitement peut sembler long parfois, ou du moins mal rythmé, et il faut souligner par ailleurs, la qualité de la couverture, et des illustrations.
Un roman sombre, tirant vers l'onirisme et la dark fantasy, dans la continuité des précédents.
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