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Critique de sandrine68
J'apprécie le ton humoristique des textes de David Sédaris, qu'il faudrait nommer chroniques ou essais. La référence à Montaigne est un peu littéraire, mais le principe est le même: le texte démarre sur un sujet, sans que ce soit réellement le sujet principal. Souvent, il y a un détour par des souvenirs, des expériences, souvent par l'enfance, pour arriver au coeur du sujet. Les liens avec son père sont importants et abordés, comme le reste, sur un mode humoristique. C'est la différence entre les auteurs français, prompts à l'auto-appitoiement, et les anglo-saxons, capables de traiter même les sujets graves de façon drôles. J'ai particulièrement aimé le texte "tout doux mon mignon" sur l'apprentissage des langues, et "trous de mémoire" ou "ris, kookaburra" en lien avec l'enfance, "affaire non résolue" qui part du vol pour finir sur un bon samaritain inconnu qui retrouve le passeport, et qui peut se voir comme une réflexion sur la nature humaine. " comprendre les hiboux compréhensifs" raconte un passage glauque dans la boutique d'un empailleur,et "un coin de paradis"... sa coloscopie
