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Critique de Big-Bad-Wolf


Je suis sans doute loin d'être la seule pour qui la sortie du jeu Baldur's Gate 3 et son succès ont été l'occasion de se plonger dans l'univers de Donjons et Dragons, qui était souvent pour moi effleuré de loin dans divers médias, mais auquel je n'avais pas été plus confrontée que ça. Il était donc plus que temps de rattraper le temps perdu, et je me suis donc plongée dans la lecture de la saga des aventures de Drizzt, l'elfe noir, une série de romans qui fête déjà plusieurs décennies d'existence, et dont j'avais aperçu les romans il y a au moins dix ans en librairie sans oser sauter le pas (et, il va sans dire, moins faciles à trouver maintenant).

Après deux premiers tomes qui ont grandement esquissé et approfondi le personnage de Drizzt, qui bénéficie vraiment d'un vrai travail et d'une belle mise en valeur, on suit enfin notre drow favori dans son installation au sein du vaste monde de la surface. Issu d'un peuple souterrain vivant dans ce qu'on appelle l'Outreterre, il a fait sécession avec celui-ci car il n'adhère pas aux préceptes et aux idéologies violentes qu'on y promeut.

Je dois dire que j'ai davantage apprécié ce troisième tome pour un petit détail, le fait de voir enfin Drizzt partir à l'aventure. Encore une fois, l'auteur développe le personnage mais également l'univers et tout ce qui y touche, en y apportant une touche d'aventure qui manquait un peu aux tomes précédents. Ceux-ci accusaient parfois d'une certaine longueur à mon sens, même si le world building était impressionnant, et permettait parfaitement de s'immerger dans le fonctionnement de la société drow.

Mon espoir pour la suite est de voir Drizzt trouver un équilibre bien mérité et mettre enfin de côté sa culpabilité (parfois un peu usante) pour vivre pleinement de nouvelles aventures. Dans ce troisième tome, cette quête d'une vie libre n'est certes pas de tout repos, puisqu'il se heurte à l'hostilité et au rejet permanents de par sa race et son apparence...
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