À l'approche de ses 60 ans, Ernesto se questionne sur le temps passé, le temps qu'il lui reste à vivre ainsi que sur le monde qu'il laisse à sa fille. Pour faire le pont il a besoin de prendre du recul et part quelques jours seul à Majorque. L'occasion de se replonger dans ses souvenirs, de réfléchir au monde et à sa vie, et à ce qu'il en attend encore.
Pas très funs ces boomers décrits par Barotolomé Segui. J'espère ne pas trop leur ressembler. Ernesto et ses amis ne sont pas seulement nostalgiques, ils transmirent aussi l'amertume. Totalement introspectifs ils sont aussi moralisateurs. Bref, le club des Tamalous manque de peps même s'il ne manque pas d'humour.
Au fil des pages tous les poncifs liés à cette génération y passent, façon catalogue de la Redoute, sans réel développement. Par contre très peu de psychologie des personnages, pas d'histoire. Seulement un constat amer sur la vie, avec une conclusion bien banale.
Pas d'histoire, pas d'action, une longue introspection pas très optimiste. Si le fond m'a déçue, la forme est agréable, avec un dessin plaisant, et de belles références culturelles, notamment les chansons qu'écoute ou fredonne Ernesto.
Merci aux Editions Les humanoïdes associés et à Netgalley
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