Bravo à
Guillaume Sorel qui a su, à travers de magnifiques aquarelles, rendre dès les premières planches, la lourdeur du poids que
Stefan Zweig emporte avec lui au Brésil. On le sent rongé, torturé par
L Histoire et son pessimisme face à la montée du NAZISME, il ne voit pas d'issue heureuse et ne peut croire à la fin de l'horreur qui se déroule en Europe.
Le rythme assez lent, accentue son mal-être, son désespoir et sa souffrance qui imprègnent chaque page.
On ressent combien l'Amour que Lotte, sa jeune femme éprouve pour lui est fort mais cet Amour peut-il être heureux ? La sérénité, la plénitude n'est jamais au rendez-vous, les tourments, la nostalgie, le mal-être sont quotidiens. Nous sommes emportés dans leur souffrance et la façon dont est représentée la fin nous bouleverse. Bien que tragique, cette fin est magnifiquement rendue.
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