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Critique de Bouvy


Nous sommes toujours dans la guerre des festivals. Les Blues Wells tardent toujours à rassembler les fonds et les sponsors indispensables à l'organisation de leur festival. Zêta Music n'arrête pas de vouloir les empêcher de se produire en public. Les jeunes musiciens ne renoncent pas. Zêta Music utilise tous les coups bas que la prestigieuse maison de disque peut employer. Mais malgré tous les efforts pour couler l'organisation des Blues Wells, ces derniers arrivent en dernière minute à rassembler les fonds nécessaires, les restaurateurs, les groupes et chanteurs. Il leur reste à convaincre le public d'assister à leurs concerts en sachant que la grande maison de disque a organisé un festival sur la même plage qu'eux en ayant mis les petits plats dans les grands. Zêta Music va jusqu'à vouloir corrompre Saori Amaya, la productrice des Blues Wells. Cette dernière refuse l'offre en or et continue de soutenir ses poulains. Les festivals peuvent enfin commencer. le public est mitigé, partagé à vivre le festival de la grande enseigne ou celui des jeunes musiciens inexpérimentés. Au premier concert, une surprise de taille, dont Amaya à le secret, surprend les festivaliers, même les Blues Wells qui n'était pas informés. le public ne réfléchit plus, il déserte le festival organisé par Zêta Music pour celui des Blues Wells. Mais ce n'est pas tout, il faut tenir la distance et garder le public. Les groupes s'enchaînent, le public semble se fidéliser mais, rien n'est gagné d'avance. Les deux festivals redoublent d'astuces pour gagner la compétition entre eux et les Blues elles ne sont pas encore montés sur scène…
Encore une fois, le trait élégant de Kouji Seo fait mouche. Ses personnages sont toujours aussi beaux. En plus, il se permet de déshabiller son héroïne. Il ne le fait pas souvent mais il a le don de croquer les jolies filles et il est fidèle à sa réputation. Et aussi, il se permet d'utiliser la technique du crossower en invitant les héros de « Suzuka » (qui sont les parents de la première Fûka, celle qui disparaît dramatiquement au début de la série) et ceux de « A Town Where You Live ». Il maintient toujours le suspens et n'hésite pas à durcir les obstacles face à la progression de ses héros qui pourtant, multiplient les efforts pour réussir. Il nous brosse avec talent un milieu du show-business impitoyable, à l'heure des émissions de téléréalité qui tentent de nous faire croire qu'en tout le monde, une star sommeille. le scénario continue de tenir la route et est sans faille L'auteur joue sur l'émotion et la transmet à ses lecteurs. C'est fort, c'est prenant. C'est une série dont je suis complétement accro. Je ne sais pas combien de tome sont encore à venir, surtout qu'une nouvelle série de l'auteur est déjà annoncée, les deux premiers tome d'Half & Half seront publiés le quinze avril. Pourvu que cette nouvelle série ne frein pas celle-ci qui sort avec une précision de métronome. Ô que je suis impatient de découvrir la suite. Lu en numérique, au format KINDLE, avec une excellente numérisation.

Fûka Akistuki : l'héroïne, décédée ;
Koyuki Hanashi : l'amie chanteuse ;
Makoto Mikasa : l'ami homosexuel ;
Yû Haruna : le héros, leader du groupe ;
Kazuya Nachi : le plus âgé du groupe et le batteur.
Sara Iwami : la nouvelle guitariste et la fille à problèmes ;
The Fallen Moon : le nom du groupe fondé par Fûka et Yû ;
Le Budôkan : salle de concert mythique dans laquelle rêvent tous les groupes de pouvoir jouer un jour ;
Les Rabbits : Nouveau groupe célèbre qui joue déguisé en lapin. Une seule femme est dans ce groupe, elle chante avec un masque de lapin et personne ne sait que c'est Koyuki qui a mit un terme à sa carrière solo ;
Fûka Aoi : une nouvelle Fûka. Elle ne ressemble à l'héroïne que par le prénom. Elle chante dans la rue, se sauve quand un policier veut l'arrêter et rêve aussi, avec son groupe, de devenir une star. Elle pousse Yû vers la réussite et l'optimisme.
Saori Amaya : la manager cupide et dictateur du groupe ;
Akiri Mogami : producteur et manager de groupes célèbres ;
Aoba Honikami : première groupie du groupe. Elle les suit, les filme et les met en ligne sur les réseaux sociaux ;
Les Hedehogs : groupe célèbre qui se relance et qui sont amis de nos héros ;
Susuka Akistuki : la maman de Fûka. Ancienne championne d'athlétisme, elle a sa propre série du même mangaka « Suzuka ». A ma connaissance, il n'existe pas encore de version numérique en français de cette série terminée en 18 tomes ;
Yamato Akistuki : mari de Suzuka et père de Fûka, ancien champion d'athlétisme (médaillé d'argent aux jeux olympiques) et co-héros de la série « Suzuka » ;
Shelly Hornet : chanteuse américaine qui vient participé au festival organisé par les Hedehogs. Petite fille, enfant des rues, elle avait rencontré Tama, la chanteuse des Hedehogs dans les rues de New-York. Elle est devenue chanteuse grâce à cette rencontre et est aussi devenue passionnée du Japon, de sa langue et de ses coutumes. Elle rencontre notre héros dans le dixième épisode.
Mamiya : jeune femme ingénieure du son de génie. Elle est une ancienne collaboratrice de Saori Amaya, la femme manager du groupe de nos amis, « The Fallen Moon ».
Keade : jeune chanteuse de grand talent et aussi étudiante en médecine.
Kanalia : groupe amateur parce qu'ils ont décidés de ne pas faire de la musique leur métier mais ils ont un public de fans et ne se produisent en concert que dans la ville de Nagoya. Les duettistes du groupe vont donner un coup de pouce à nos héros de Blue Wells.
Blue Wells : le nouveau groupe fondé par Yû et la nouvelle Fûka.
Sakura Katsuragi : elle fait partie de l'équipe de bénévoles qui s'occupe d'un festival musical municipal de Fukuoka. Elle ressemble comme deux gouttes d'eau à la première Fûka, l'héroïne décédée qui est à l'origine de cette série.
Tomoko Ikoma : directrice de Zêta Music, elle jouit d'un grand pouvoir dans le milieu musical.

Manga, jeunesse, Japon, amour, amitié, musique
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