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Critique de Octopussy


Lorsque Zorbas, le chat, découvre Kengah, la mouette, agonisant sur le balcon de ses maîtres, il est loin de se douter que les promesses qu'il va faire à la mourante engageront toute la communauté des chats du port. Et quelles promesses: laisser la vie sauve au poussin de Kengah, l'élever et le nourrir... et lui apprendre à voler!

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Dans ce texte, qui tient plus du conte que du roman, Luis Sepúlveda utilise le récit initiatique pour dénoncer, une fois encore, l'irresponsabilité de l'Homme et ses conséquences sur notre planète. Alors que l'île Maurice fait face en ce moment même à une dramatique marée noire, que les océans sont emplis de plastique, que la surconsommation détruit à petit feu notre monde, comment ne pas être pris aux tripes par la justesse de ces dénonciations?!

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Et pourtant, il y a dans quelques passages de cette histoire un petit côté "je mets les pieds dans le plat mais sans aucune subtilité" qui n'existait pas dans le vieux qui lisait des romans d'amour. Si j'ai aimé le propos, la plume, les personnages, je regrette ces quelques passages qui font que cette lecture m'a bien moins plu que celle du vieux et de ses romans à l'eau de rose.

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Un conte qui nous rappelle cependant combien l'Homme est responsable de son environnement, que la planète souffre de ses actions parfois criminelles, que nous avons tout intérêt à unir nos forces pour être plus efficaces, et que malgré le caractère a priori impossible de certaines missions ou de bien des luttes, il ne faut jamais renoncer. Un texte qui se moque aussi des travers de certains humains. Et ça, ça fait du bien!

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