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Critique de Mimeko


Les enfants des rues étroites ce sont les enfants pour lesquels le soleil ne brille et ne brillera jamais.
Le narrateur adresse une longue lettre, une sorte de monologue à Rahou son ami d'enfance, un monologue entrecoupé de scènes familiales marquantes et de retours dans le passé qui permettent de reconstituer le kaléidoscope de la vie des petites gens dans une petite ville marocaine.
Au fur et à mesure de petites scènes de la vie, vue par les yeux des deux gamins, Abdelhak Serhane y dénonce la corruption des plus forts, la misère des plus faibles, la répression policière et au delà du portrait d'une famille dans une petite ville marocaine, il dresse le constat plus large de la société marocaine dans le milieu des années 90, sous le règne d'Hassan II, un constat aussi fort et violent que l'amour qu'il éprouve certainement pour son pays dont il a dû s'exiler...
Le style est concis violent souvent cru tant dans le vocabulaire que dans les scènes décrites et toujours décapant, et je me demande si l'auteur écrirait le même roman aujourd'hui, la situation, les mentalités ont-elles évolué, l'espérance a t-elle remplacé le découragement et la fatalité ?
Un roman coup de poing loin du folklore et de la carte postale.
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