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Critique de Bequelune


La légende veut que Serpieri soit un dessinateur perfectionniste qui jetait ses dessins s'il ne les réussissait exactement comme il le voulait dès le premier jet. Ce qui est sur en tout cas, c'est que les courbes généreuses de son héroïne sont superbes, tout comme ce monde froid et métallique dans lequel il la condamne à évoluer.

De ce monde, on ne sait d'ailleurs pas grand chose. L'ambiance est largement post-apocalyptique, très urbaine dans les premiers tomes, mais une ville dégradée, corrompue, abimée, dans tous les sens du terme. Une élite religieuse y impose sa tyrannie suite à une probable grande guerre dont on ignore tout.

Ce qui est intéressant, et qui nourrit un érostisme toujours un peu perturbant (certains trouveront même ça malsain), c'est ce contraste entre la ville froide, violente, et la chaude Druuna.

Ce premier tome est le seul vraiment intéressant de la série. Après ce Morbus Gravis plutôt réussie, le scénario partira un peu dans tous les sens, sans qu'aucune idée ne soit vraiment exploitée. Et les scènes de sexe glisseront de plus en plus vers une pornographie facile sans autre intérêt que le trait vif de Serpieri qui représente les rondeurs charnues de sa belle.

Le tout a donc un peu des allures de série Z, avec un érotisme un peu crado et futuriste, et un scénario davantage complexe que vraiment travaillé. J'ai beaucoup aimé ce tome 1 malgré tout.
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