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Critique de isabelleisapure


Nous sommes au milieu de nulle part dans un village de paysans où « Petite boîte d'os » nous raconte la vie de sa famille, de son père pasteur, de sa mère qui se baigne nue, au clair de lune, dans le lac où reposent les cercueils des morts. Après le déluge, la petite communauté s'est retrouvée isolée, les oiseaux ont disparus :
« Il paraît qu'autrefois certains animaux traversaient le ciel grâce à leurs ailes, de fins bras couverts de plumes qui battaient comme des éventails. Ils glissaient dans l'air, à plat ventre, sans tomber, et leurs cris étaient très variés. Ils étaient ovipares, comme les poissons ou les lézards, et les humains mangeaient leurs oeufs. On les appelait les oiseaux ».

En grandissant, « Petite boîte d'os » se pose des questions simples et fondamentales : « Mais si mon corps change, va-t-il aussi changer mes pensées ? ».

Elle se lie d'amitié avec Blanche, puis d'amour avec le vieux Joseph, et à son tour d'enfanter, c'est Knut qui arrive dans ce monde où les oiseaux ne sont plus qu'une lointaine légende. La vie suit son cours au rythme des saisons.
En nous plongeant dans un univers peuplés de créatures étranges, tels les cochons amphibiens et fluorescents, Karine Serres signe un texte à la fois poétique, et cauchemardesque.
Un premier roman qui laisse présager du meilleur !



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