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Critique de mimipinson


Cet essai n'est pas un coup de coeur ; néanmoins il fut pour moi d'un grand intérêt. En effet, Jean Sévillia met en lumière un homme que l'histoire a, à plus d'un titre, injustement oublié, et nous plonge dans l'Europe centrale du début du 20ème siècle. Nous sommes en Autriche-Hongrie, un vaste empire réunissant un conglomérat de peuples disparates. C'est l'époque de Freud, Klimt, Mahler ; et l'Europe s'apprête à vivre un conflit sanglant qui va bouleverser le continent.
Charles de Habsbourg-Lorraine, à sa naissance n'est pas appelé à succéder à son grand oncle François –Joseph en fin de règne. Il faudra deux tragédies, le suicide de Mayerling, et l'assassinat de l'archiduc héritier à Sarajevo, pour le proclamer empereur sans y avoir été préparé. Il hérite d'un conflit pour l'arrêt duquel il n'a jamais cessé d'agir. le souverain est un homme profondément pieux, simple, pragmatique, et humain. Des qualités, qui ne lui permettront pas de s'imposer en temps utiles, ni d'éviter la dislocation de son empire, sous l'influence des Etats –Unis, qui des années plus tard annoncera d'autres orages.
Jean Sévillia dresse le portait d'un homme bon, attaché à sa famille, et, qui, chassé de son pays mourra à 34 ans en exil à Madère.

Il y a une dizaine d'année, un couple refaisait à Nancy le même parcours que le jour de leurs noces célébrées au même endroit 50 ans plus tôt. En effet, Otto de Habsbourg-Lorraine avait souhaité rendre hommage à la Lorraine en se mariant dans la cité Ducale. Il est le fils ainé du dernier empereur d'Autriche, Charles 1er d'Autriche.
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