AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de 5Arabella


L'avant dernier tome du cycle du Palais des vases brisés, c'est un tome relativement bref, centré sur le personnage de Gabriel , et de ses amours de jeunesse, avant son départ pour la France.

Son amour pour la belle et brillante Orita, fille du juge, qui a déjà occupée une certaine place dans les tomes précédents. Orita, au centre de tout, qui provoque l'admiration et l'amour de très nombreux hommes, et qui en joue à sa guise. Mais aussi d'une façon beaucoup plus surprenante, Gabriel vit aussi une forte passion avec Bella, qui n'est apparue que comme une silhouette dans les volumes précédents, modeste, effacée, épouse du propriétaire du café Cancan. Gabriel partage avec Bella un amour charnel puissant, décrit avec des métaphores issues du Cantique des Cantiques, avec un aspect érotique certain, même si dépeint d'une façon poétique. Cet amour s'épanouit dans la cave de la maison de Mme Louria, la mère de Gabriel, cette même cave où Shoshi, la grande amie de Bella, est allée retrouver Eshbaal Ashtarot, le poète dont la poésie l'a bouleversée, dans un élan irrésistible et mystique. Les personnages et les thématiques se superposent.

Mais Gabriel, plus encore qu'à ses amours, accorde une importance capitale à ce qu'il écrit dans son cahier bleu, dépositaire de toutes ses pensées, de sa façon de ressentir, de se construire, d'être au monde. C'est dans ses pages qu'il est véritablement lui-même. Entre rêve et réalité, entre l'idéal et le réel, entre l'esprit et le corps. Une vie plus forte que la vie vécue. Plus essentielle en quelque sorte.
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}